L'Académie du royaume du Maroc fera la part belle à la culture lors d' «Afrique en Capitale» qui se termine la semaine prochaine. Le 26 et 27 avril auront lieu deux événements majeurs. «Afrique en Capitale» entame sa dernière semaine. L'événement culturel multidisciplinaire de Rabat a prévu deux rendez-vous incontournables la semaine prochaine. C'est lors d'une conférence de presse à l'Académie du royaume du Maroc ce jeudi qu'ont été présentées les futures rencontres qui auront lieu dans le même endroit. Une rencontre organisée en présence d'Abdeljalil Lahjomri secrétaire perpétuel de l'Académie, Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM), Abdelaziz Benjouad, vice-président de l'Université internationale de Rabat (UIR) ainsi que Merouane Touali, directeur de la communication du Conseil national des droits de l'Homme. Deux dates sont à retenir : celle du 26 avril à 15h avec la table ronde consacrée à la recherche scientifique sur l'Afrique et celle du 27 avril de 9h30 à 20h30, avec l'hommage «Sur les traces de Léopold Sédar Senghor». Concernant la table ronde, 80 doctorants marocains qui travaillent sur le thème de l'Afrique ont été sélectionnés pour y prendre part. «Il est temps de les réunir pour réfléchir et aboutir à des conclusions», précise Abdeljalil Lahjomri. Selon lui, ce travail sur le continent africain a été élaboré en collaboration avec l'Institut Mandela de l'Afrique du Sud. «Un sculpteur des mots qui les rendaient colorés» Lors de la conférence de presse, l'accent a été mis sur l'hommage prévu pour Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et premier président de la République du Sénégal. Ce dernier était «un membre efficient et efficace» de l'académie du royaume du Maroc, rappelle son secrétaire. Lors de la journée du 27 avril, «un nombre d'intellectuels africains seront présents», promet Abdeljalil Lahjomri. «Les poèmes de Léopold Sédar Senghor seront lus et même chantés lors d'un concert», ajoute-t-il. «Cela permettra de lever beaucoup de malentendus concernant l'action culturelle de Senghor.» En effet ce dernier avait créé le débat quand il avait sorti son concept de «négritude», qui a été vivement critiqué, rappelle l'intervenant. Mehdi Qotbi se remémore quant à lui de sa «chance» d'avoir travaillé avec Senghor. «J'avais en face de moi un sculpteur des mots qui les rendaient colorés», confie le président de FNM. C'est lors d'une conférence de presse à l'Académie du royaume du Maroc qu'ont été présentées les futures rencontres qui auront lieu dans le même endroit. / Ph. Zaïnab Aboulfaraj