L'indice mondial de l'entrepreneuriat pour l'année 2016 vient de paraitre. Sur 132 pays à travers le monde, le Maroc se situe en milieu de peloton. Malgré cela, le royaume arrive à se démarquer sur certains piliers déterminants. Le Maroc est le 78ème pays au monde pour lancer une entreprise, selon l'indice mondial l'entrepreneuriat qui classe 132 pays de la planète en fonction de la santé de leurs écosystèmes entrepreneuriaux. Il a été publié jeudi 12 novembre par le Global Entrepreneurship and Development Institute (GEDI), basé à Washington. Les Etats-Unis, le Canada et l'Australie se hissent au top du classement. La France (10ème), l'Allemagne (14ème) et la Belgique (17ème) sont les seuls pays membres de l'Union européenne figurant dans le top 20. L'Espagne, quant à elle, arrive au 32ème rang. Au niveau de la région MENA, les Emirats Arabes Unis (19ème mondial) s'imposent en leader. Viennent ensuite Israël, le Qatar, Bahreïn et l'Arabie Saoudite. A ce niveau, le Maroc ne fait pas tellement bonne figure, puisqu'il est même devancé par ses voisins maghrébins à savoir la Tunisie (62ème) et l'Algérie (75ème) dans ce classement. Le Maroc arrive à se démarquer malgré tout L'indice mondial de l'entrepreneuriat est déterminé à partir d'une vaste et complexe étude se basant sur 14 piliers qui permettent d'évaluer la qualité et l'ampleur du processus entrepreneurial des pays concernés. L'appréciation est facilitée par un regroupement en trois sous-indicateurs exprimant la réalité de chaque pays : l'attitude entrepreneuriale, les capacités entrepreneuriales et les aspirations entrepreneuriales. Si les aspirations des entrepreneurs marocains ainsi que leurs capacités à créer et mener des entreprises fort productives restent faibles, selon rapport, ces derniers dégagent cependant une attitude entrepreneuriale plus forte que certains pays de la région MENA et même de la planète. D'ailleurs le Maroc dépasse la moyenne mondiale notamment en matière de perception des opportunités, acceptation du risque, réseautage et internationalisation des start-ups. Le GEDI entend établir cet indice pour l'amélioration des écosystèmes entrepreneuriaux à travers le monde. «Notre indice composite donne aux décideurs un outil pour comprendre les forces et les faiblesses entrepreneuriales de leur pays, leur permettant ainsi de mettre en œuvre des politiques qui favorisent l'esprit d'entreprise productive», indique l'Institut.