Du 3 au 11 novembre 2010 aura lieu la deuxième édition du Festival du cinéma Arabe à Berlin. A l'affiche, des films arabes traitant le sujet de l'immigration. Les organisateurs veulent ainsi proposer une perspective inhabituelle à ce sujet en Allemagne. Une trentaine de films fait partie du programme, longs et cours métrages. Lors de l'inauguration de l'événement, le film « Le temps qu'il reste» du réalisateur palestinien Elia Suleiman sera projeté. Le cinéma marocain ne sera pas en reste. Le public sera invité aux projections de trois films marocains : «Les cœurs brûlés» du réalisateur Ahmed Maânouni, «Whatever Lola Wants» de Nabil Ayouch et «Le Grand Voyage», magnifique road-movie d'Ismaël Ferroukhi. S'il y a certains films un peu anciens, les organisateurs ont néanmoins choisi de rester dans l'actualité des films arabes. Ainsi, les films datent pour la plupart d'il y a moins de trois ans. Produits et coproduits dans les pays arabes, par des réalisateurs arabes traitant de l'immigration dans le monde Arabe, le Festival veut changer les préjugés sur l'immigration arabe, surtout que les membres de cette communauté dans les pays occidentaux sont devenus sujets de contestation mais auissi de controverse politique, sociale et culturelle. Cet événement culturel est également marqué par la conférence prévue pour le samedi prochain, sur «l'image arabe dans le cinéma» avec la participation d'Ahmed Maânouni. La clôture sera en l'occurrence fêtée lors du concert du Rabih Abou-Khalil Trio. Pour avoir plus d'informations sur les salles où seront projetés les films et les tarifs, consulter le site de l'événement.