Après Hussein El Jasmi, Myriam Fares et Diana Haddad, c'est le chanteur libanais Assi El Hallani qui se met à chanter en marocain. Le chanteur libanais Assi El Hallani a dévoilé son dernier album qui comporte une chanson en dialecte marocain. Celle-ci a été postée ce dimanche sur sa chaîne youtube. Le titre, intitulé «Sata» (Ndlr : meuf), a été écrit par Mossab El Anzi, composé et distribué par Morad EL Gzanay. Cette chanson a suscité un débat sur Facebook entre ceux qui trouvent qu'elle comporte de jolis mots du dialecte local et d'autres qui la considèrent comme une insulte envers la femme marocaine. La chanteuse marocaine Houda Saad fait partie de cette dernière catégorie. Elle a exprimé sa peine vis-à-vis de la situation actuelle du langage marocain. «Avant la femme marocaine était appelée la demoiselle, la dame, lalla (madame). Actuellement et brusquement elle est devenue «sata», a-t-elle déploré. Bonne ou mauvaise publicité pour le Maroc ? Quant à la situation actuelle de la chanson marocaine, certains jugent que c'est la responsabilité de plusieurs agents principalement l'état qui ne soulève pas le niveau de la production musicale marocaine à travers les jolis mots et la bonne mélodie, ainsi que la bonne voix qui sera capable de commercialiser les chansons. D'autres pensent que c'est la responsabilité du public qui, au lieu de contempler les mots et d'écouter la voix, s'intéresse à l'apparence des artistes. En revanche, les défenseurs de la chanson «Sata», considèrent que le poète Mosaab El Anzi a contribué à la diffusion du dialecte marocain en convainquant de grands artistes de chanter en cette langue, chose que plusieurs Marocains étaient incapables de réaliser avant, selon eux. Comme a confirmé El Anzi, connu comme l'ambassadeur du dialecte marocain dans les pays du Golfe, a une source que «sata» veut dire la belle et douce femme, et que ce mot est fréquent entre les Marocains et qu'il ne la pas inventé. Cette expression ne réduit pas la femme marocaine qui est un symbole de la beauté et de l'éthique, et que je respecte beaucoup pour ses sacrifices, ses ambitions et sa culture, et j'ai toute la gratitude envers elle».