Le consul général du Maroc à Séville, Mohamed Saïd Douelfakar considère comme bonne selon EFE, la formule de recrutement dans le pays d'origine qui a permis à quelques 17 000 Marocaines de travailler dans des domaines agricoles de la province d'Huelva. Dans une déclaration à EFE dans l'exploitation Agromartín à Lepe (Huelva) où il participait à la fête de fin de campagne, le consul dira que « c'est une expérience très importante qui fait que les personnes qui viennent avec leurs papiers en règle, travaillent un moment et avec les économies réalisées passent le reste du temps avec leurs familles, ceci est avantageux pour les deux parties, les travailleuses et les employeurs ». Il ajouta que ce système « peut s'appliquer dans d'autres régions d'Espagne et même dans les pays de l'Union européenne ». Le Maroc et l'Espagne ont donc intérêt à développer dans le temps ce procédé de travail. Cette année, environ 17000 Marocaines ont voyagé en Espagne comme ouvrières pour des travaux saisonniers dans les exploitations agricoles d'Huelva, dont 9097 pour la première fois. Ces dernières ont le droit de tenter l'aventure dans les années à venir comme répétitrices. Le travail de présélection a été effectué par l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) dans les villes d'Agadir, Fès, Mohammedia, et Marrakech. Le nombre de femmes dans le contingent a augmenté de 4000 cette année, ce qui prouve non seulement le besoin mais aussi la qualité du travail accompli précédemment. Des bons présages pour l'exportation de la main d'œuvre marocaine?