Hach Ahmed, secrétaire général du Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP), a dénoncé devant l'ONU l'agression dont sa famille a été victime, le vendredi 31 mars, dans le camp de Dakhla, situé sur le territoire algérien, rapporte La Razon. «Des éléments armés des milices du Polisario ont attaqué mes plus proches parents, dont ma nièce Hassina Salem Ahmed», explique-t-il dans sa lettre adressée aux Nations unies. «Ce n'est, d'ailleurs, pas la première fois que ce type d'agression se produit. En septembre de l'année dernière, mes proches dans ce même camp ont été victimes d'actes de harcèlement par une foule manipulée par des discours de haine et d'intolérance propagés par le Polisario dans ces camps», a précisé Hach Ahmed. Pour le secrétaire général du MSP, une organisation dissidente du Polisario, «cette agression injustifiée» est une preuve de plus «de l'usage de la force dans des actes de répression, de représailles ou de vengeance pour des raisons politiques dans un camp de réfugiés civils habité majoritairement par des femmes et des enfants». Il a conclu sa lettre par demander une intervention de la MINURSO sur le terrain en vue d'y mener une enquête sur ces faits. Vendredi, des individus ont mis le feu dans le siège de la gendarmerie du camp Dakhla. Le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (FORSATIN), a attribué cet incident à «un acte de vengeance contre les mauvais traitements infligés par les éléments de la gendarmerie aux Sahraouis installés dans le camp Dakhla».