Le leader panafricain des services financiers non bancaires Sanlam et le leader mondial de l'assurance et de la gestion d'actifs Allianz ont annoncé, ce mercredi, avoir convenu de «combiner leurs opérations actuelles et futures sur le continent» africain. Dans un communiqué, les deux groupes expliquent vouloir «créer la plus large entité de services financiers non bancaires panafricaine». «À travers ce partenariat, les clients en Afrique bénéficieront de l'expertise et de la solidité financière de deux marques reconnues et résilientes. La joint-venture regroupera les entités de Sanlam et d'Allianz dans les pays africains où l'une ou les deux compagnies sont présentes», explique la même source. Si le Maroc est ainsi concerné, «la Namibie sera incluse ultérieurement», alors que «l'Afrique du Sud ne fait pas partie de cet accord», précise-t-on. Les opérations combinées de Sanlam et Allianz «donneront naissance à un acteur de services financiers non bancaires panafricain de premier plan, opérant dans 29 pays à travers le continent», poursuit le communiqué, qui ajoute que cette joint-venture «représentera le plus important acteur d'assurance panafricain et se positionnera parmi les trois premiers sur la majorité des marchés où elle opère», avec une valeur totale combinée de capitaux propres du groupe (GEV) supérieure à environ 2 milliards d'euros. «Sanlam et Allianz capitaliseront sur leurs expertises respectives pour créer des synergies et offrir à leurs clients des solutions d'assurance innovantes de premier ordre et excellentes techniquement. La joint-venture ambitionne aussi de générer de la valeur pour toutes les parties prenantes grâce à de plus grandes économies d'échelle, une présence géographique élargie, une part de marché renforcée ainsi qu'une offre de produits encore plus diversifiée», indique-t-on. L'accord est soumis à des conditions suspensives, y compris, mais sans s'y limiter, les approbations des autorités de la concurrence, des autorités de régulation du secteur des assurances, des autorités des marchés des capitaux, et toutes autres conditions habituelles que Sanlam et/ou Allianz seraient tenues de remplir pour chaque juridiction, conclut-on.