Le Maroc et l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ont signé, mercredi à Paris, un nouveau programme de travail conjoint pour la période 2022-2023. Ce nouveau programme de travail a été signé par le directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, et la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, en marge de sa participation à la réunion ministérielle des membres de l'AIE, qui se tient mercredi et jeudi à l'OCDE. En vertu de ce programme, les deux parties travailleront en collaboration pour réaliser des actions conjointes qui porteront essentiellement sur les données statistiques, la modélisation et l'accompagnement du programme de décarbonisation, l'appui au déploiement des énergies renouvelables et l'évaluation du potentiel hydrogène. Leur collaboration touchera également aux domaines de l'efficacité énergétique, à l'appui de la transition énergétique au niveau régional, au dialogue politique sur la sécurité énergétique et la résilience climatique. Les deux parties conviennent aussi d'approfondir leur collaboration dans un éventail d'activités liées à l'énergie dans des domaines où l'AIE peut fournir une assistance pour accompagner le Maroc dans sa transition vers une économie bas-carbone et réduire sa dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles importés. Ce programme entend aider le Maroc à utiliser au mieux ses ressources pour atteindre ses objectifs en matière d'énergies renouvelables et tenir ses engagements à promouvoir des politiques énergétiques, tels que décrits dans la stratégie énergétique 2030. Nadim Abillama, responsable de programme MENA à l'AIE, a souligné que la signature de ce programme de travail renouvelle une fois de plus l'engagement du Maroc, pays associé de l'AIE depuis 2016, non seulement en ce qui concerne les objectifs liés à la transition énergétique. La réunion ministérielle se déroule dans le contexte de deux crises profondes à court et à long terme avec des implications pour la production, le commerce, l'utilisation et la sécurité de l'énergie, à savoir la pandémie du Covid-19 et le conflit russo-ukrainien, indique l'AIE.