La ministre des armées françaises Florence Parly est annoncée lundi à Bamako à la suite d'une information controversée sur une éventuelle signature de contrat entre le Mali et une société privée russe Wagner. Cette visite fait suite à celle entamée au Niger, dimanche, où elle s'est entretenue avec les autorités nigériennes sur la présence de l'opération Barkhane au Sahel. « Mon objectif est de parvenir à clarifier la position des autorités maliennes et réitérer des messages », a expliqué Florence Parly avant sa rencontre avec son homologue malien, le colonel Sadio Camara, rapportent des médias français. « On ne va pas pouvoir cohabiter avec des mercenaires» a–t–elle déclaré, selon le journal Le Monde, lundi. «S'agissant de la volonté prêtée aux autorités maliennes d'engager des [mercenaires]» le gouvernement malien avait évoqué dimanche, dans un communiqué, l'exercice de sa « souveraineté » et « le souci de préserver son intégrité territoriale». Pour sa part le chef du gouvernement malien Choguel Kokalla Maïga, avait expliqué vendredi qu'« il y a des partenaires qui ont décidé de quitter le Mali pour se replier sur d'autres pays, il y a des zones qui sont abandonnées, le gouvernement a donc réfléchi sur un plan B ». Florence Parly a en outre rassuré les autorités sur la poursuite des efforts français au Mali et plus largement au Sahel, malgré la réduction annoncée des effectifs de Barkhane d'ici 2023. « La France ne s'en va pas », a encore souligné la ministre des Armée.