Le terme stéréotype vient du grec tùpos , signe, empreinte, sceau et stéréòs , dur, rigide, ferme et désigne principalement le commerce de l'imprimeur. Les stéréotypes sont en fait les plaques utilisées pour imprimer des images sur le papier, écrites ... Les stéréotypes sont donc des formes prédéfinies, fixes et rigides et, comme les plaques de l'imprimeur, restent gravés dans la mémoire, dans la culture et dans les relations. Elles sont transmises de génération en génération et gardent parfois en vie des concepts et des idées déjà dépassés, vraiment dépassés, mais qui résistent aux temps et à certains hommes surtout. Ils sont persistants et difficiles à surmonter ou à effacer et déterminent les rôles, les droits et les devoirs des hommes et des femmes. Cependant, les stéréotypes sont particulièrement préoccupants pour les femmes. Les filles reçoivent souvent des cuisines miniatures, des poupées… comme si leur avenir était déjà écrit: « tu seras une bonne femme au foyer, une bonne mère et tu prendras soin de ton corps pour qu'il soit toujours beau et présentable». Les poupées sont pour les petites filles, les petites voitures pour les garçons à voir de près, il ya une listes de jouets conçus pour elle, à côté des listes de jouets conçus pour lui. Des publicités qui n'aident certainement pas à combler l'écart entre les sexes, promouvant toujours les mêmes stéréotypes. Parfois, tomber dans le sexisme vulgaire et triste. La même chose se produit même avec les couleurs, mais aussi avec le sport et les activités de groupe, qui sont toujours identifiés comme les plus appropriés pour les hommes ou pour les femmes. Dans les mêmes manuels scolaires, vous pouvez lire des exemples de stéréotypes plus courants, la femme étant généralement reléguée aux travaux ménagers ou aux soins des enfants, tandis que l'homme est occupé à faire le travail pour subvenir aux besoins de la famille. La télévision, les journaux, la publicité suggèrent tous les jours comment se comporter, quoi porter, comment se maquiller et s'habiller, quoi manger, pour être des femmes. Comme si la femme pouvait être enfermée dans une coquille de stéréotypes, de préconceptions, de préjugés et de superficialité. Les stéréotypes constituent un frein sur le plan personnel, car ils limitent les réalisations des femmes. Parce qu'avec la même capacité et le même potentiel, un mécanisme est établi dans la psyché féminine selon lequel on se sent inférieur aux hommes dans le travail, dans les relations interpersonnelles, dans son propre rôle dans la société. Mais le frein n'est pas personnel. C'est aussi social et culturel, car cela ne permet pas à la société de grandir, d'être inclusive, de pouvoir compter sur d'importantes contributions féminines. Dire adieu pour toujours aux stéréotypes de genre, la route est longue et les fausses croyances liées à ce que les femmes peuvent et ne peuvent pas faire ne disparaissent pas du jour au lendemain. Mais beaucoup peut être fait en promouvant une culture d'égalité, en agissant depuis l'enfance. Et aussi dans la famille, en encourageant une communication qui n'est plus sexiste et ne fait plus de discrimination à l'égard des femmes. C'est possible.