Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré mercredi être disposé à mener des pourparlers avec l'opposition, mais exclu la tenue de nouvelles élections présidentielles. Après avoir été réélu en mai 2018, et investi le 10 janvier dernier, il refuse de mettre son mandat en jeu. Mais il accepte en revanche de procéder à de nouvelles élections législatives. « J'ai obtenu 68% des voix. J'ai gagné légitimement. Si les impérialistes veulent une nouvelle élection, qu'ils attendent jusqu'en 2025 », a-t-il déclaré à l'agence de presse russe. Nicolas Maduro se dit aussi prêt à discuter avec son opposant, Juan Guaido, qui rejette sa légitimité, et s'est auto-proclamé président par intérim il y a une semaine. « Je suis prêt à m'asseoir à la table des négociations avec l'opposition pour discuter, pour le bien du Venezuela, pour la paix et pour l'avenir du pays ». Les sanctions américaines sont « illégales » Interrogé sur les sanctions américaines imposées à la compagnie pétrolière vénézuélienne PDVSA, le président vénézuélien affirme qu'elles sont illégales et qu'ils le « démontrerons ». Donald Trump s'est quant à lui félicité mercredi sur Twitter que Maduro « souhaite négocier avec l'opposition au Venezuela suite aux sanctions des Etats-Unis et la réduction des revenus du pétrole ». Par ailleurs, Nicolas Madure accuse Donald Trump d'avoir ordonné au gouvernement colombien et à la mafia de l'assassiner. Mais il se dit reconnaissant envers Vladimir Poutine pour le soutien qu'il lui accorde en cette période de crise.