La Cour constitutionnelle a proclamé, dans la nuit de samedi à dimanche, Félix Tshisekedi président de la République démocratique du Congo (RDC), confirmant ainsi les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le candidat de Cap pour le changement (CACH) est crédité de 38,57 % des voix, conformément aux résultats provisoires, suivi de Martin Fayulu avec 34,83% et d'Emmanuel Ramazani avec 23,81%, selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle. Pour la Cour, son arrêté proclamant Tshisekedi président de la RDC à la majorité simple est définitive, irrévocable, opposable à tous et sans appel. →Lire aussi: Elections en RDC : l'UA demande "la suspension de la proclamation des résultats définitifs" La Cour constitutionnelle a analysé et rejeté deux requêtes en contestation des résultats provisoires de l'élection présidentielle du 30 décembre dernier, publiés jeudi 10 janvier par la CENI, introduites par les candidats malheureux Martin Fayulu de la Dynamique de l'opposition et Théodore Ngoyi, indépendant. En réaction à cette proclamation officielle, l'opposant Martin Fayulu s'est déclaré « seul président légitime » et a demandé dimanche à la communauté internationale de ne pas reconnaître l'autre opposant Félix Tshisekedi. Jeudi dernier, des chefs d'Etat et de Gouvernement présents à la réunion consultative de haut niveau sur la situation en République Démocratique du Congo (RDC), tenue au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, « ont appelé à la suspension de la proclamation des résultats définitifs des élections » en RDC.