Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'affaire de la fusillade, mardi soir à Strasbourg, qui a fait au moins deux morts et 12 blessés, dont six graves, selon un bilan officiel encore provisoire. Un homme a ouvert le feu dans le centre-ville de Strasbourg, tuant au moins deux personnes et blessant plusieurs autres. La fusillade a eu lieu sur le célèbre marché de Noël de Strasbourg, le plus important de France, et le centre-ville a été bouclé et les habitants invités à rester chez eux. Des médias locaux ont fait état de quatre voire cinq personnes tuées dans cette attaque, affirmant que le tireur, blessé par des militaires de l'opération Sentinelle, a réussi à prendre la fuite. → Lire aussi : Strasbourg : deux morts et onze blessés suite à une fusillade Selon la préfecture du Bas-Rhin, l'individu ''est identifié et activement recherché ». Il s'agit d'un Strasbourgeois de 29 ans, fiché S, connu pour radicalisation. Auparavant, le ministre français avait affirmé, dans une brève déclaration à la presse, que l'auteur de la fusillade a été identifié et qu'il est connu de la police « pour des faits de droit commun ». Il devait être interpellé mardi matin pour des faits de droit commun, croient savoir les médias français. Une cellule interministérielle de crise a été mise en place par le Premier ministre Edouard Philippe à Matignon. Le président français qui recevait des parlementaires à l'Elysée a du écourter sa réunion pour suivre en direct la situation à Strasbourg. Il a également demandé au ministre de l'Intérieur de se rendre sur place. Les locaux du Parlement européen ont été bouclés après la fusillade et le personnel a été confiné.