Il s'agit d'un centre acquis par Google pour lequel il a signé des contrats d'achats de l'abondante énergie verte afin de s'assurer que le centre fonctionne grâce à des énergies renouvelables. Un coût de l'électricité relativement faible et produit à partir de sources renouvelables telle que l'énergie hydraulique et éolienne. Qui plus est, les industries lourdes consommatrices d'énergie sont attirées par ces modes d'électrification et désormais cela est même le cas des très énergivores centres de traitement de données. D'ici l'horizon 2025, les investissements dans les centres de données nordiques pourraient doubler pour atteindre annuellement plus de 4 milliards d'euros, selon une nouvelle étude publiée le mardi par le Conseil nordique des ministres, l'organe officiel de la coopération régionale. D'après un site spécialisé, Joe Kava, est vice-président des data centers mondiaux de Google, déclare au sujet du nouveau data center : « En Europe, les data centers Google consomment généralement un tiers moins d'énergie qu'un data center classique, mais nous nous efforçons toujours d'en utiliser encore moins [...] Le data center de Fredericia sera l'un des centres de données les plus éco énergétiques du Danemark à ce jour, profitant d'un apprentissage machine avancé pour s'assurer que chaque watt d'électricité compte ». Google possède actuellement des data centers dans quatre localisations européenne : à Dublin (Irlande), Eemshaven (Pays-Bas), Hamina (Finlande) et Saint-Ghislain (Belgique) et d'après cette même source, il est question de la construction d'un autre data center à Aabenraa au Danemark où a été acheté un terrain de 131 hectares. Plusieurs pays sont en concurrence pour améliorer leur attractivité dans le domaine des nouvelles technologies : « Les grandes entreprises se sont précipitées pour obtenir des énergies renouvelables bon marché afin de gérer leurs coûts et de réduire leur empreinte carbone permettant à des entreprises telles que Google, appartenant à Alphabet, Facebook et Microsoft, d'acheter directement auprès de producteurs d'énergie. Les pays nordiques sont en concurrence pour les investissements de plusieurs milliards d'euros avec les marchés plus établis de FLAP-D, un acronyme pour Francfort-Londres-Amsterdam-Paris-Dublin. » → Lire aussi : Une concurrence sérieuse s'annonce pour Google et son Android Une région qui attire les investissements de par son climat de sécurité et ses infrastructures qui pourraient encore se développer avec ses nouvelles arrivées de capitaux : « Cela est en partie dû à l'abondance des énergies renouvelables et à la stabilité politique de la région, tandis qu'une l'installation prévoyant d'importantes liaisons de fibres optiques avec l'Amérique du Nord et l'Asie améliorera la connectivité. » Le Danemark commence à concentrer sur son territoire les entités de traitement de l'information numérique et la majorité des géants d'internet sur ses terres. Google a également annoncé une évaluation des investissements dans plusieurs projets éoliens onshore et offshore dans le pays. En septembre, Google a signé un contrat de dix ans portant sur l'achat d'énergie renouvelable auprès de trois nouveaux parcs éoliens construits en Finlande et destinés à alimenter l'un de ses centres de données. Le nouveau centre de données dans la petite ville de Fredericia coûtera 4,5 milliards de couronnes danoises (689 millions de dollars) et emploiera de 150 à 200 personnes une fois achevé en 2021, selon les plans. Outre Fredericia, Google a acheté un autre terrain l'année dernière à Aabenraa, au Danemark, à côté d'un centre de données Apple prévu. Facebook également prévoit un centre de données au Danemark. Le Danemark abrite un important secteur de l'énergie éolienne, notamment le turbinier Vestas Wind Systems et le développeur de parcs éoliens offshore Orsted.