Qui veut déstabiliser le Maroc ? Est-ce un pas de plus franchi dans la sournoise et perfide volonté de déstabiliser le Maroc ? Une tentative désespérée de mettre à mal l'unité du pays et de briser sa cohésion ? Un échec patent de nos adversaires, à l'extérieur et « intra muros » du Maroc qui n'ont de cesse d'inventer et d'entretenir des campagnes mensongères sur la personne du Roi, sa vie privée, sa maladie et tout ce qui a trait à ses activités ? L'arme choisie, c'est cette sale et délirante rumeur sur sa vie privée, son intervention chirurgicale – réussie de surcroit – sa disparition – Dieu nous en préserve ! –, et ce jeu de massacres auquel se livrent sans foi, ni loi, certains charognards aussi bien au sein des populations simples que dans certains cercles huppés livrés à la triste passion des chaumières bourgeoises qui « font et défont le monde » ! Il est évident qu'une telle situation lamentable, avec son cortège de « fake-news », de désinformation, de coups fourrés, de campagnes mensongères n'est pas le fruit du hasard. Mais le résultat d'un contexte où la déliquescence rampante semble subvertir une société de plus en plus anxieuse, livrée à la surenchère médiatique et cible – oui faible cible – des divagations de sites étrangers hostiles à notre pays, à notre Roi, adversaires patentés de ses succès et de sa vision devenue un modèle ! « Algérie patriotique », site misérable qui est une véritable « feuille de chou » et la honte de la presse cultive deux tristes passions : la haine du Maroc à n'importe quel prix, et fidèle à son rôle de « voix-de-son-maître », la désinformation élevée au summum du ridicule et du pissenlit. On ne s'étonnera point, en effet, puisque ce site, hissé sur le pavois de la délation propre aux services de l'ancien DRS, lancé en 2012, appartient à Lotfi Nezzar, général-major et ex-ministre de la défense, Khaled Nezzar. Celui-là même qui vient de commettre un livre en plusieurs tomes, intitulé « Mémoires », fidèle à sa faconde, s'ingénie à faire le procès de feu Hassan II... Lire aussi : Nouvelle photo du roi Mohammed VI à Paris Son fils Lotfi, tout à sa hargne indigeste, ne fait pas dans la dentelle avec son site « Algérie patriotique », il y verse sa bile dès lors qu'il s'agit du Maroc. Ici, la perfidie se double d'une malhonnêteté exemplaire, parce qu'elle procède systématiquement des « a priori » antimarocains et d'une irascible volonté de transfigurer la réalité. Le porte-drapeau des services issus du tristement célèbre DRS, dirigé pendant un demi siècle par le sinistre démiurge limogé par Bouteflika en 2016, Toufik Mediene, est aujourd'hui le site « Algérie patriotique ». Il fait dans la sentine et n'a de cesse d'accréditer l'idée que le Maroc va mal, ses institutions pourries, son Sahara objet de colonisation, sa jeunesse droguée, son Roi malade voire décédé, son avenir balloté entre dépérissement institutionnel et effondrement de la Monarchie, son soleil éclipsé à jamais... Le site se fait en somme un désastreux plaisir à mentir, édulcorer, inventer et fourvoyer les lecteurs dans une dérision indigne. Et la 5ème colonne ? Mais, il y a aussi, « intra muros », dans le pays même qui est le notre, cédant à de petites lâchetés, cette catégorie de lecteurs et de funestes messagers des sites et de réseaux sociaux qui se nourrissent de rumeurs, de fausses et vulgaires nouvelles dignes du pire caniveau. Ni plus, ni moins il s'agit de ce qu'il faut appeler la « 5ème colonne » campée en interne ou en marge pour relayer la mauvaise nouvelle du plus mauvais augure. Ils sont tout au plus victimes de la désinformation lancée dans des sites étrangers, appartenant à cette catégorie de complotistes avérés qui, mettant à profit ici les événements d'al-Hoceima, là la situation sociale à Jerada, manipulent l'opinion publique et s'acharnent dans une besogne de sape. Leur objectif ? Déstabiliser le Maroc, semer avec perversité le doute, briser le lien social et de confiance entre les Marocains et leurs institutions, se faire les relais des propagandes étrangères hostiles à notre pays. Rien n'est impossible pour ces « chevaliers noirs » trempés dans le complot et dans le sinistre rôle de fossoyeurs et de contempteurs. Gardons-nous des rumeurs, des fausses nouvelles et du délire ambiant, ils sont à une société solide, ce que la perversité est à l'âme. Le Maroc d'aujourd'hui est la cible désignée de plusieurs forces dont le moins que l'on puisse dire est qu'elles se rejoignent sur un objectif commun : combattre son rayonnement, briser son élan, interrompre sa marche et son influence, dénaturer même son identité plurielle et polysémique, saper la confiance entre le peuple et ses institutions, toucher ce qui constitue son socle organique et sa veine jugulaire, la personne Roi, ébranler ses valeurs ancestrales... Jamais le Maroc n'a vécu comme aujourd'hui l'ère des libertés et de l'émancipation, ni connu ce fleurissement expressif des opinions et des débats que sous le règne de Mohammed VI. Or, ce sont les étrangers qui, a contrario, savent mieux que nous ce qu'il en coûte et qui l'apprécient avec les mots idoines, et une admiration quasi sacrale. Les colportages, la rumeur et la mauvaise foi n'ont pas leur place dans notre démocratie en dans notre système monarchique. Nous les combattrons. Que l'on me permette de reprendre un propos qui incarne à mes yeux l'apophtegme qui accompagne ma lecture du temps que nous vivons . Il est de Beuve-Mery , fondateur du quotidien « Le Monde » en ses splendeurs : « Nous savons que les temps à venir seront durs pour tous, terribles pour beaucoup, que l'immense marée des souffrances n'a pas cessé de monter. Nous savons que nul, homme ou groupe, n'atteint jamais son idéal. Mais à toute tentative dirigée contre cet idéal, nous jurons d'opposer la résistance passionnée de nos âmes et, s'il le faut, le sacrifice de nos corps » ( Beuve-Méry « Demain la France », Réflexions politiques). Notre idéal à nous, c'est irrémédiablement le Roi, Mohammed VI, la Monarchie dont émanent à la fois notre raison d'espérer et de combattre, cette volonté de défendre notre histoire , notre mémoire et notre avenir.