M. Mustapha Bakkoury, président du Directoire de l'Agence marocaine pour l'énergie durable (MASEN) s'est entretenu, jeudi à Bruxelles, avec Mme Marie Christine Marghem, ministre fédérale de l'Energie, de l'Environnement et du Développement durable. Lors de cet entretien, qui s'est déroulé en présence de l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Grand Duché du Luxembourg, Mohamed Ameur, les deux parties ont souligné le potentiel de coopération entre les deux pays dans le domaine des énergies renouvelables. Pour M. Bakkoury les atouts dont dispose le Maroc aujourd'hui et l'expertise belge peuvent être mis à profit en vue de développer davantage la coopération bilatérale dans le domaine des énergies renouvelables. Après avoir passé en revue les projets initiés au Maroc sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI dans le domaine des énergies renouvelables, M. Bakkoury a affirmé que le Royaume est aujourd'hui en position de leader en la matière et s'emploie, dans la dynamique de coopération sud-sud, à renforcer l'échange d'expertises, le co-développement de projets et la participation, de manière effective, à l'effort de l'électrification en Afrique. M. Bakkoury a également évoqué les projets d'interconnexions avec l'Europe et les perspectives de renforcer le partenariat avec l'Union européenne dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable. Pour sa part, la ministre belge a salué les efforts déployés par le Maroc pour le développement des énergies renouvelables, exprimant le vœu de voir se concrétiser un partenariat bilatéral approfondi en la matière. «J'ai eu l'occasion de constater avec admiration les efforts déployés par le Maroc dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable lors de ma participation à la COP 22 à Marrakech», a-t-elle affirmé lors de cette entrevue. Lire aussi : Moussem Cities de Bruxelles : Casablanca, une métropole en perpétuelle mutation vue par ses artistes Au sujet de la coopération bilatérale, Mme Marghem a rappelé que des acteurs belges sont présents au Maroc avec d'importants projets énergétiques et de développement durable, notant que le Royaume dispose d'atouts qui peuvent susciter davantage d'intérêt auprès des opérateurs belges. M. Bakkoury avait eu auparavant un entretien avec Mme Pascale Delcomminette, administratrice générale de Wallonie-Bruxelles International (WBI), l'instance chargée de la politique internationale menée par la Communauté française de Belgique, la région wallonne et la Commission communautaire française de la région de Bruxelles-Capitale. La fédération Wallonie-Bruxelles initie tout au long de l'année en cours un programme qui fait du Maroc un «Marché cible 2018» qui ambitionne de renforcer davantage les échanges économiques avec le Royaume, qui est déjà son deuxième partenaire commercial le plus important en Afrique. Plusieurs actions économiques et commerciales en faveur des opérateurs wallons et marocains sont programmées, dans la perspective de valoriser le commerce extérieur de la Wallonie vers le Royaume.