Une nouvelle autoroute entre Fès et Marrakech se profile à l'horizon. En reliant villes et villages sur 420 km, ce projet d'envergure promet de rapprocher les régions, d'ouvrir de nouvelles perspectives économiques et de faciliter la vie quotidienne des habitants, tout en préparant le Maroc à accueillir la Coupe du Monde 2030. Le ministère de l'Equipement et de l'Eau vient de donner le top départ aux premières études pour un projet d'envergure : une nouvelle autoroute qui reliera Fès à Marrakech. Longue d'environ 420 kilomètres, cette future voie rapide traversera plusieurs villes clés comme Meknès, Khénifra et Béni Mellal. Ce projet marque une étape importante dans le renforcement des liens entre les régions du Royaume. Selon le Centre Régional d'Investissement (CRI) Fès-Meknès, cette nouvelle infrastructure contribuera à améliorer la compétitivité territoriale de la région, en attirant de nouveaux investisseurs, en valorisant les ressources locales et en favorisant l'émergence de projets structurants au niveau régional. Bien plus qu'un simple chantier d'infrastructure, cette autoroute est pensée comme un trait d'union entre le nord et le centre du pays. Pour le ministre Nizar Baraka, il s'agit d'un projet porteur d'une véritable dynamique de rapprochement – économique, sociale et humaine – entre les territoires. Concrètement, l'autoroute reliera plusieurs centres urbains stratégiques : Fès, Meknès, Béni Mellal et Marrakech. Elle passera aussi par des villes en plein développement comme Khénifra, Mrirt, Azrou ou encore Kelaat Sraghna, contribuant à désenclaver ces zones souvent isolées et à les ouvrir à de nouvelles opportunités. Lire aussi : Travaux de dépose d'une passerelle piéton au Point Kilométrique PK 86 au niveau de l'autoroute de contournement de Casablanca L'un des principaux objectifs de ce projet est de rendre les trajets plus rapides et plus fluides pour les usagers, en allégeant la pression sur la route nationale n°8, souvent surchargée. Cela signifie moins de temps passé sur la route, moins de stress et plus de confort pour les automobilistes. La sécurité est également au cœur des préoccupations. Cette nouvelle autoroute sera construite selon les standards modernes, avec des aménagements pensés pour garantir des conditions de conduite plus sûres au quotidien. Mais au-delà des questions de mobilité, ce projet vise à réduire les inégalités entre les régions, en facilitant l'accès aux services, aux marchés et aux infrastructures pour des zones longtemps laissées à l'écart. Il représente aussi un levier pour stimuler les économies locales – que ce soit dans l'agriculture, le tourisme, le commerce ou encore la logistique. Ce grand chantier s'inscrit par ailleurs dans les préparatifs en vue de la Coupe du Monde 2030, que le Maroc coorganisera avec l'Espagne et le Portugal. À l'approche de cet événement international, le développement des routes et des moyens de transport devient un enjeu clé. Actuellement, les études techniques et environnementales sont en cours. Le ministère explore également les possibilités de financement en partenariat avec le secteur privé, afin de garantir la viabilité du projet sur le long terme. Avec un coût estimé à près de 28 milliards de dirhams, ce projet représente un investissement colossal. Sa réussite dépendra d'une mobilisation sérieuse des ressources, qu'elles soient publiques ou issues de la coopération avec des partenaires.