Plus de 4 millions de poulets dans l'Iowa devront être abattus après la découverte d'un cas de grippe aviaire hautement pathogène, ont annoncé mardi les autorités locales. Un total de 4,2 millions de poulets vont être abattus après la découverte du virus dans une ferme du comté de Sioux, dans l'Iowa. La semaine dernière, le virus a été découvert dans une ferme à l'ouest de Minneapolis, dans le Minnesota, entraînant l'abattage de près de 1,4 million de poulets. Au total, 92,34 millions de volailles ont été tuées depuis le début de l'épidémie en 2022, selon le département américain de l'Agriculture. Lire aussi : Grippe aviaire : l'OMS juge « faible » le risque global posé par le virus H5N1 Bien que la grippe aviaire soit devenue quelque peu courante chez les volailles, sa propagation au bétail a alimenté les inquiétudes concernant le virus. Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont indiqué vendredi dernier qu'ils se préparaient à « la possibilité d'un risque accru pour la santé » posé par la grippe aviaire. L'annonce des CDC fait suite à la découverte d'une épidémie du virus chez des vaches laitières et la confirmation de deux cas humains. Le premier cas humain a été confirmé chez un ouvrier agricole au Texas et le deuxième cas chez un ouvrier travaillant dans une ferme au Michigan. « Bien que le virus A(H5N1) actuellement en circulation n'ait pas la capacité de se propager facilement entre les humains, il est possible que le virus évolue de manière à infecter facilement les personnes et se propager, provoquant potentiellement une pandémie », ont mis en garde les CDC. Les responsables fédéraux de la santé ont préparé près de 4,8 millions de doses de vaccin contre la grippe aviaire au cas où cela deviendrait nécessaire, a assuré Dawn O'Connell, secrétaire adjointe à la préparation et à la réponse au département de la Santé. Le virus a été détecté chez des centaines d'espèces de mammifères dans le monde ces dernières années. En 1997, des infections humaines par le virus ont été signalées lors d'une flambée épidémique chez les volailles à Hong Kong. Selon l'OMS, l'exposition au virus peut entraîner une infection et une maladie chez l'être humain, allant de symptômes légers de type grippal ou d'une inflammation oculaire à une affection respiratoire aiguë grave et à la mort.