La Confédération africaine de football (CAF) a fait droit à la requête de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et a diminué la peine infligée à Walid Regragui. Celui-ci avait été sanctionné de quatre rencontres de suspension, dont deux avec sursis, suite à son accrochage avec Chancel Mbemba, le défenseur de la République démocratique du Congo (RDC), qui l'avait accusé de tenir des propos « racistes » à son encontre. La CAF a donc revu à la baisse la sanction de Regragui et l'a ramenée à deux matches, dont un avec sursis. Cette décision est une bonne nouvelle pour l'équipe nationale, qui pourra bénéficier de la présence de son sélectionneur pour le prochain match des Lions de l'Atlas en huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), qui les opposera aux Bafana Bafana d'Afrique du Sud. Le différend entre Regragui et Mbemba remonte lors du match de la dernière journée du groupe C de la CAN, qui s'était soldé par un match nul (1-1) entre le Maroc et la RDC. À la fin de la rencontre, une altercation avait éclaté entre les deux hommes, qui avaient dû être séparés par leurs coéquipiers. Mbemba avait alors porté plainte auprès de la CAF, affirmant que Regragui l'avait tenu des propos outrageants. Le sélectionneur avait nié ces allégations. La CAF avait ouvert une enquête sur cet incident et avait prononcé une sanction de quatre matches à l'encontre de Regragui, le 20 janvier 2024. La FRMF avait immédiatement fait appel de cette décision, estimant qu'elle était disproportionnée et injuste. La FRMF avait également fourni des éléments de preuve, notamment des témoignages de joueurs et d'officiels, ainsi que des images vidéo, pour appuyer la version de Regragui et disculper son sélectionneur. La CAF avait alors accepté de revoir le dossier et de réexaminer l'appel de la FRMF. Après avoir étudié les pièces fournies par la FRMF, la CAF a finalement rendu son verdict le 25 janvier 2024, et a décidé de réduire la sanction de Regragui à deux matches, dont un avec sursis.