Le bilan du puissant séisme qui a secoué, le 1er janvier, la préfecture d'Ishikawa dans le centre du Japon, s'est alourdi mardi à 202 morts, ont indiqué les autorités locales. Au moins 100 personnes sont toujours portées disparues suite à ce tremblement de terre de magnitude 7,6, selon les responsables de la préfecture d'Ishikawa, cités par la chaîne publique japonaise NHK. Le séisme, suivi de centaines de répliques, a provoqué l'effondrement de bâtiments et de routes, et a aussi déclenché un tsunami, des vagues de plus d'un mètre de hauteur s'abattant sur la côte de la péninsule de Noto, une étroite bande de terre d'une centaine de kilomètres de long s'étirant dans la mer du Japon. Lire aussi : Un séisme de magnitude 7,1 frappe le sud des Philippines L'agence météorologique du pays a mis en garde contre d'éventuels séismes d'intensité supérieure à cinq ou plus sur l'échelle sismique japonaise au cours du mois à ven'ir. Le séisme de 2024 dans la péninsule de Noto est le premier du genre à avoir provoqué la mort de plus de 100 personnes au Japon depuis ceux de Kumamoto qui avaient fait 276 victimes en 2016 dans le sud-ouest du pays. Situé sur la ceinture de feu du Pacifique, le Japon est l'un des pays où les tremblements de terre sont les plus fréquents. L'archipel est hanté par le souvenir du terrible séisme de magnitude 9 suivi d'un tsunami géant en mars 2011 sur ses côtes nord-est, une catastrophe qui a fait quelque 20.000 morts et disparus. Ce désastre avait aussi entraîné l'accident nucléaire de Fukushima, le plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986.