Lors d'une récente interview accordée à The Economist, l'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a appelé à la création d'une force arabe de maintien de la paix dans la bande de Gaza. Barak suggère que des pays tels que l'Egypte, le Maroc et les Emirats arabes unis devraient participer à cette force temporaire afin de maintenir la paix et de réhabiliter l'autorité palestinienne dans la région. La bande de Gaza est depuis plus d'une semaine en proie à la violence et à l'instabilité politique, principalement en raison du conflit en cours entre Israël et le Hamas. Les tentatives précédentes pour trouver une solution durable et établir un environnement pacifique ont souvent échoué. La proposition de Barak d'établir une force arabe de maintien de la paix vise à aborder ce problème et à instaurer la stabilité dans la région. En impliquant des nations arabes ayant des relations diplomatiques avec Israël, telles que l'Egypte, le Maroc et les Emirats arabes unis, Barak estime que cette force peut jouer un rôle crucial dans le maintien de la paix et la réhabilitation des autorités palestiniennes à Gaza. Lire aussi : Le Secrétaire général de l'ONU met en relief l'attachement du Maroc au cessez-le-feu Au cours de l'interview accordée à The Economist, Barak a critiqué les déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a appelé à la destruction du Hamas. Barak a soutenu qu'un tel objectif n'est pas crédible et que l'objectif d'Israël devrait être plus clair. Il a souligné l'importance de refuser au Hamas des capacités militaires équivalentes à celles de l'Etat islamique, et que le résultat optimal devrait être le rétablissement de l'autorité palestinienne à Gaza. La proposition de Barak d'une force arabe de maintien de la paix à Gaza représente une nouvelle approche potentielle pour résoudre le conflit. En impliquant les puissances régionales, cette solution pourrait favoriser une plus grande coopération et ouvrir des voies à de nouveaux efforts diplomatiques. Cependant, la mise en œuvre pratique et l'acceptation d'une telle force nécessiteront des négociations approfondies et des engagements de la part de toutes les parties concernées.