Le gouvernement français a estimé à un milliard d'euros le coût des dégâts causés aux commerces et aux bâtiments publics, suite aux émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel, tué le 27 juin dernier par un policier. « On a eu plus de 2.500 bâtiments publics dégradés dans 500 villes à peu près touchées », a fait savoir la secrétaire d'Etat chargée de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache. Invitée au micro de RTL, celle-ci a indiqué que les estimations s'élevaient à « un milliard de dégâts ». La secrétaire d'Etat a souligné par ailleurs que la pression devait être mise sur les assureurs pour qu'ils fassent des avances en trésorerie afin d'aider les commerçants touchés par les émeutes et violences urbaines. Selon les chiffres de Geoffroy Roux de Bézieux, patron du Mouvement des entreprises de France (Medef), plus de 200 commerces ont été pillés, 300 agences bancaires détruites et 250 bureaux de tabac ont subi des dégradations. Lire aussi : CHU Hassan II de Fès : Succès d'une résection élargie à la carène Fin juin, des violences urbaines ont éclaté en France suite à la mort du jeune Nahel par un tir d'un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre (région parisienne). Une vidéo amateur largement partagée sur les réseaux sociaux, montrant un policier tirer à bout pourtant sur le mineur, a contredit la version initiale de la police et suscité indignation et colère dans le pays. Dans la soirée du drame, des violences entre des jeunes en colère et les forces de l'ordre ont éclaté à Nanterre, avant de se propager par la suite à d'autres villes de la région parisienne et autres agglomérations à travers le pays.