L'Organisation mondiale de la santé (OMS) maintient son niveau d'alerte maximal pour l'épidémie de Mpox (anciennement appelée variole du singe), malgré la baisse du nombre de cas signalés à travers le monde, a souligné, mercredi, son directeur général. Le comité d'urgence de l'OMS s'était réuni vendredi pour décider si l'épidémie constituait toujours une urgence de santé publique de portée internationale, le niveau le plus élevé d'alerte. « Le comité m'a informé qu'à son avis, la mpox reste une urgence sanitaire mondiale, et j'ai accepté cet avis », a annoncé le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse. L'Urgence de santé publique de portée internationale avait été déclarée le 23 juillet 2022 par le chef de l'OMS. Lire aussi : L'OMS annonce un projet de création d'un Conseil d'accélération pour les vaccins antituberculeux La maladie, qui est endémique dans certains pays d'Afrique de l'ouest, se caractérise par des éruptions cutanées, qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s'accompagner de poussées de fièvres, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques. Les experts ont constaté que depuis leur dernière réunion début novembre des progrès ont été accomplis pour réduire la propagation du virus à l'échelle mondiale et que le nombre de cas signalés dans le monde a diminué. Mais ces avancées ne sont pas suffisantes pour baisser la garde, d'après l'OMS. « L'OMS continue d'appeler les pays à maintenir la surveillance de la mpox, et à intégrer les services de prévention, de préparation et d'intervention dans les programmes nationaux de lutte, notamment contre le VIH et les autres infections sexuellement transmissibles », a ajouté Dr Tedros. Au 14 février, 85.860 cas avaient été répertoriés dans 110 pays et la maladie a fait 93 morts, selon l'OMS.