Le Conseil Supérieur de l'Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS) a tenu, mardi à Rabat, la rencontre inaugurale de son second mandat, consacrée à la présentation de ses nouveaux membres et de la composition de cette institution constitutionnelle. S'exprimant lors de cette rencontre, le président du CSEFRS, Habib El Malki, a passé en revue les réformes visant à promouvoir l'école nationale et réformer le système éducatif, mettant l'accent sur l'importance de capitaliser sur les acquis et de se focaliser sur les points de défaillance et les défis à relever en vue d'améliorer la qualité de l'éducation et de formation. M. El Malki a soulevé à cet égard la nécessité de l'enseignement des langues vivantes dans leurs perspectives universelles et leurs composantes civilisationnelles et culturelles, et ce, dans le cadre du choix national de s'ouvrir sur l'autre et de renforcer les moyens de dialogue et de coopération internationale. D'où l'importance de lancement d'un débat démocratique ouvert et de l'intégration de l'approche participative pour renforcer l'engagement en faveur de la réforme et la mobilisation autour des facteurs de son réussite, a-t-il souligné, appelant à l'action collective, au dialogue et à l'écoute pour la formulation d'idées et recommandations, avec esprit national créatif. Lire aussi : Laura Frigenti nouvelle directrice générale du Partenariat mondial pour l'éducation M. El Malki a également appelé à une mise en oeuvre optimale des attributions constitutionnelles du conseil, à renforcer la coordination et la coopération avec les départements gouvernementaux et les institutions concernées, et à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération, conformément aux orientations royales. Et de considérer que l'adoption de la vision stratégique 2015-2030 et de la loi-cadre relative au système d'éducation, de formation et de recherche scientifique constituent le fondement d'une nouvelle étape dans la réforme du système éducatif, à même d'insuffler un nouveau souffle à cette dynamique de réforme de l'école nationale. Le président du conseil a souligné aussi l'importance des rapports d'évaluation réalisés par l'instance nationale d'évaluation auprès du CSEFRS et leur apport au traitement des différentes questions éducatives au niveau national, relevant que la composition du conseil lui permet d'être un espace propice de débat entre les experts et les acteurs du secteur et associatif. Dans le cadre de la continuité des institutions et du service public, ce mandat s'inscrit dans le sillage de la continuité et l'accumulation créative, a-t-il dit, saluant les efforts et les actions entrepris par les membres du conseil lors du précédent mandat. Le CSEFRS avait indiqué récemment que suite à la nomination par SM le Roi Mohammed V des membres du Conseil relevant de la catégorie des experts et spécialistes, et conformément au processus de nomination des membres prévu par les dispositions de l'article 7 de la loi n°105.12 relative au CSEFRS, la composition de cette institution constitutionnelle se présente des experts et spécialistes, membres du gouvernement, personnalités représentant certaines instances et institutions, représentants du Parlement, des établissements de l'éducation et de la formation, des syndicats les plus représentatifs, des cadres pédagogiques et administratifs, des associations des parents et tuteurs des élèves, des étudiants, des élèves, des associations de la société civile, des collectivités territoriales, des organismes les plus représentatifs des entreprises, des organismes les plus représentatifs des établissements d'enseignement et de formation privés.