La France a enregistré un nouveau record de contaminations au Covid-19 ces dernières 24 heures, alors que le pays connaît une cinquième vague fulgurante de la pandémie, avec une progression importante du variant Omicron qui deviendrait majoritaire dans le pays dans les prochaines semaines. Selon des chiffres officiels dévoilés mecredi soir, le pays a recensé 84.272 nouveaux cas lors des dernières 24 heures contre 72.832 la veille, en ce qui représente un record journalier enregistré en France depuis le début de la crise sanitaire. «On dépassera très vraisemblablement les 100.000 contaminations par jour d'ici à la fin du mois. C'est ce qui est attendu par les modélisations», a prévenu mercredi Olivier Véran, le ministre de la Santé, lors d'une interview sur BFMTV-RMC. D'après les chiffres de l'agence Santé publique France, 16.118 malades du Covid-19 sont actuellement hospitalisés, contre 16.076 la veille, tandis que 1404 personnes ont été admises depuis la veille. → Lire aussi : Covid-19 : la France ouvre la vaccination aux enfants de 5 à 11 ans L'agence sanitaire fait état également de 3147 patients qui sont hospitalisés en soins intensifs, dont 322 admis depuis la veille, alors que 170 personnes sont décédées dans les hôpitaux lors des dernières 24 heures, portant le bilan à 95.083 morts à l'hôpital depuis le début de la pandémie en France. Pour faire face à cette cinquième vague épidémique, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a déclaré mardi que l'exécutif n'excluait pas d'aller «au-delà» des mesures de restriction en vigueur en cas de «reprise très forte de l'épidémie liée au variant Omicron». « Nous avons déjà annoncé des mesures sur le 31 décembre (…) mais si nous constatons qu'il y a une reprise très forte de l'épidémie liée au variant Omicron, nous pourrions évidemment aller au-delà« , a-t-il dit. Parmi les mesures annoncées par l'exécutif, l'instauration d'un pass vaccinal en remplacement du pass sanitaire actuellement en vigueur. Un projet de loi en ce sens sera examiné lundi prochain lors d'un nouveau conseil de défense sanitaire, avant d'être débattu par le parlement en vue de son adoption vers la mi-janvier, rapportent les médias.