Utilisant l'énergie comme arme politique, l'Algérie menace la stabilité de la région méditerranéenne », a affirmé le député italien Paolo Lattanzio. Interpellant, dans une question parlementaire, le président du Conseil des ministres italien, le ministre italien des affaires étrangères et le ministre de la transition écologique, le député a souligné que la décision de l'Algérie de ne pas reconduire le contrat d'approvisionnement de l'Europe en gaz via le gazoduc Maghreb-Europe (GME) a été prise dans un contexte délicat marqué par la hausse des prix de la facture énergétique. La décision « inquiétante prise par les autorités algériennes affecte la relation de confiance et de bon voisinage, » a averti M. Lattanzio, notant que "l'Europe ne doit pas tolérer ce chantage". La sénatrice italienne, Urania Papatheu, avait également souligné que la décision d'Alger, « fournisseur non fiable", est un acte « inacceptable et condamnable » qui impactera deux Etats membres importants de l'UE, à savoir l'Espagne et le Portugal. Cet acte unilatéral est considéré par nombreux observateurs et hommes politiques européens comme un chantage de la part d'Alger envers l'Europe, suite notamment à l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de sa dernière résolution qui vient consolider les acquis du Royaume concernant la question du Sahara marocain.