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Complexité, ambivalence : Dire incohérence sur l'échiquier diplomatique euro-maghrébin
Publié dans Maroc Diplomatique le 09 - 06 - 2021


Par Kamal F. Sadni ( Géopoliticien)
Le lien entre la politique intérieure et la politique étrangère est admis par de nombreux politicologues et théoriciens des relations internationales (J. N. Roseneau, 1969)1. Les deux échiquiers s'interpénètrent éloquemment quand la dimension régionale est intégrée dans l'analyse (B. Buzan, 1995)2.
L'histoire des relations internationales en atteste depuis les deux guerres mondiales, les guerres postindépendance dans de nombreux pays africains, asiatiques et latino-américains. Ce constat est confirmé également par les luttes de positionnement ou repositionnement entre forces politiques et syndicales locales. Le dénominateur commun demeure la quête de l'influence, de la domination et de la puissance. Cela dépend des atouts dont disposent les acteurs en présence et de leur aptitude à ne pas subir l'usure du le temps et la souffrance d'imagination.
Or, c'est la dimension intranationale qui est le point de départ de toute prétention à jouer un rôle quelconque sur l'échiquier politique interne. La tentation à relever le niveau au-delà intervient a posteriori. Elle devient compliquée quand l'échiquier interne est incapable d'opérer le filtrage nécessaire pour déterminer les acteurs détenteurs de la réalité du pouvoir et leur emprise sur le système de prise de décision notamment dans leur efforts de marginaliser les autres acteurs qui jouent le rôle de trouble-fêtes.
Le jeu devient encore plus complexe quand l'aventure au-delà de l'échiquier interne se heurte à plusieurs autres prétendants dont les atouts ne permettent à aucun acteur de dicter seul les règles du jeu. Le rappel de ces repères théoriques est indispensable pour faire une lecture détachée et cohérente de trois faits qui marquent l'actualité diplomatique depuis deux mois au moins.
Il s'agit premièrement de la conviction intégrée chez les décideurs marocains, à différents niveaux du système de prise de décision, que le Maroc d'aujourd'hui a évolué et qu'il ne peut plus tolérer que les partenaires (et les adversaires) le considèrent comme un acteur secondaire voire mineur dans les différentes équations géostratégiques régionales et internationales. Il s'agit deuxièmement du projet de résolution sur la question migratoire sous prétexte de 'l'utilisation par le Maroc de mineurs dans la crise migratoire de Sebta' devant être votée par le Parlement européen jeudi 10 juin 2021.
Il s'agit troisièmement du comportement belliqueux de l'Algérie à l'égard du Maroc dans la foulée de la tension entre celui-ci et l'Espagne.
Le Maroc d'aujourd'hui : sérénité et humilité
Il est un constat avéré que reconnaissent des historiens et des politicologues, celui de ne pas insulter l'avenir par les acteurs politiques de quelques bords qu'ils puissant être. Certes, mais avec le constat complémentaire que la sagesse et l'ambition dans le bons sens vont de pair. S'agissant du premier constat, le Maroc a prouvé, depuis son indépendance, qu'il privilégie le dialogue et le compromis en tant de moyens de résolution des conflits interétatiques plutôt que le recours à la force militaire à moins qu'il ne soit dans une situation d'autodéfense.
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Une attitude que le Maroc observe à la veille et depuis la guerre des sables de 1963 contre l'Algérie. L'autodéfense l'a été aussi à l'occasion de la guerre d'Amgala de 1976, mais avec une exception de taille, il mettait fin au dessein hégémonique de son voisin de l'Est complice de l'ancienne puissance coloniale, l'Espagne. Celle-ci cogitait déjà le stratagème de ne pas s'en tenir aux termes de l'accord tripartite maroco-mauritano-espagnol de 1975.
Et c'est en vertu du même principe d'autodéfense (et de droit de suite et de prise de responsabilité), que le Maroc récupère Oued Ad-Dahab, déjouant le plan tripartite impliquant l'Algérie, la Mauritanie et le polisario (et certains diraient l'Espagne qui n'acceptait guère que le Sahara lui file entre les doigts).
Depuis lors que de stratagèmes et de complots avortés ! Cela n'empêche pas le pays de chercher à se développer. Tout d'abord, par l'assainissement de l'échiquier politique et la réalisation de la réconciliation nationale avec la contribution des forces politiques et syndicales qui croient que le combat pour les réformes doit se faire à partir de l'intérieur et que celles-ci doivent être graduelles pour ne pas commettre d'impair.
La vigilance à ne pas tomber dans le piège des adversaires partisans de la terre brûlée a été la marque de fabrique qui consacre le deuxième constat. L'évolution selon les moyens avec des ambitions réalistes, alors que le pays traverse des moments difficiles causés par une sorte de coalition-tirs-croisés intranationale et internationale.
Le Maroc aura réussi les deux processus et assis les fondements de la stabilité politique, malgré des moments critiques de faire admettre aux acteurs intervenants le sens salutaire de la transition. La transition dans le sens de l'amélioration 'des performances-chemin-faisant' et non pas 'table-rase-au secours-les-pompiers'. Et des résultats prometteurs ont été au rendez-vous. Et les ambitions sont là comme en témoignent le dernier rapport sur le nouveau plan de développement et d'autres projets en cours de réalisation.
Et c'est dans ce sens qu'il faut interpréter l'expression que 'Le Maroc d'aujourd'hui, n'est pas celui d'hier', que le Maroc est majeur (et vacciné) et qu'il entend jouer son rôle de partenaire et non pas celui de vassal ou de pompier de service à l'ordre de ses voisins, notamment européens. Sa coopération avec ses partenaires en matière de sécurité, de migration, de lutte contre les réseaux du crime organisé, la promotion des échanges commerciaux et la coordination diplomatiques à divers niveaux sont indéniables.
Assurance, pas arrogance ! Bonne volonté et remise des pendules à l'heure, pas irresponsabilité ou fuite en avant. Le partenariat qu'il appelle de ses vœux doit être symétrique, mutuellement bénéfique, et s'inscrire dans la durée, avec des réajustements tout aussi bénéfiques durant le processus.
Il semblerait que certains pays européens ne le perçoivent pas de cette manière et que, malheureusement, les us hérités de la période coloniale restent le menu quotidien de certains décideurs rompus à la pratique des ambivalences. Il en découle que le statut avancé au sein de l'Union européenne n'est pas loin de sombrer dans le legs des coquilles vides, à l'instar de celles offertes par l'Union aux partenaires est-européens dans le cadre de la politique européenne de voisinage foncièrement mercantile et géopolitiquement onéreuse.
Et c'est dans le même socle argileux qu'il faut percevoir l'initiative de certaines mouvances au sein du Parlement européen de miner les relations entre l'Europe et le Maroc en prenant partie dans la crise bilatérale qui l'oppose à l'Espagne sur un dossier qui dépasse celui de la migration dans la gestion duquel Rabat n'a rien à se reprocher.
L'Europe : démocratie à l'intérieur et hégémonie à l'extérieur
Le Parlement européen est une institution au sein de laquelle les Etats membres de l'Union européenne trouvent matière à comparer les priorités en matière de politique intérieure et de politique étrangère sans trancher sur les questions essentielles dont la solution relève soit de Bruxelles soit de l'Exécutif de chaque pays pris individuellement. Si l'apparence donne l'impression que l'institution est souveraine, elle n'en demeure pas moins assujettie aux intérêts des pays qui la composent à travers des représentants dont une grande partie provient des arènes bureaucratiques et qui est aguerrie à l'exercice du pouvoir – et donc aux techniques d'usage de marchandage-persuasion-dissuasion.
De même que si sur les questions intéressant l'espace européen, les députés font preuve de compromis, ils le sont moins en matière de politique étrangère qui obéit, en dépit des démentis, aux impératifs d'intérêts nationaux divergents. Mieux, une sorte de division de travail ou de répartition de rôles est consentie dans les faits laissant la voie libre à ce que Zaki Laïdi appelle 'une structure féodale des relations internationales', soit des tentatives de maintenir les relations clouées au niveau des premières années post-indépendance.
Il va sans dire que les processus d'ouverture et de rupture avec les pays du Sud sont conditionnés par la même perception de 'la minorité' des partenaires à garder sous une tutelle hypothétique ne lâchant du lest que pour les besoins de la cause –c'est-à-dire la réalisation de gains politiques et diplomatiques à court ou moyen terme.
Et c'est dans cette perspective qu'il faut interpréter la déclaration de l'Espagne que le Maroc ne trouverait pas meilleur défenseur de ses intérêts en Europe que l'Espagne. Si on peut théoriquement admettre cet état de fait, encore faut-il élargir l'interprétation et dire qu'en défendant -toujours théoriquement- le Maroc, l'Espagne défend avant tout ses intérêts propres. La migration, la pêche, la lutte contre le terrorisme et les réseaux du crime organisé, en sont l'illustration parfaite. On pourra y ajouter l'accueil des societés et de ressortissants espagnols en quête de travail et la transformation du marché marocain en un débouché certain pour les exportations espagnoles, ces dernières années où l'économie espagnole n'était pas au beau fixe.
Dès lors, la crise actuelle entre Madrid et Rabat a le mérite de démontrer que le principal bénéficiaire du 'partenariat' entre les deux pays est bien l'Espagne. Depuis des décennies déjà, elle joue de la duplicité et observe le Maroc sous l'ongle 'du danger permanent venant du sud'. Les députés espagnols au sein du Parlement européen, avec une certaine nuance cependant, exécutent à merveille cette partition.
Et ils le démontrent en s'activant à faire voter le projet de résolution sur la migration en profitant de la tension actuelle dans l'espoir de détourner les regards sur les vraies raisons de l'hostilité de la classe politique et des mouvances de la société civile espagnoles à l'égard du Maroc.
Ce comportement dénote leur entêtement à ne pas liquider le passé colonial de leur pays qui leur permet, entre autres, de maintenir l'occupation de Sebta et de Melillia et des îles qui en dépendent et de s'opposer ouvertement à la récupération du Maroc de ses provinces du sud. En réalité, la question marocaine est devenue une affaire de politique intérieure à l'Espagne en raison d'une coalition gouvernementale composite et fragilisée par l'existence de mouvances radicales dans à droite et à gauche.
Et il est assez éloquent d'observer la réaction de nombreuses sensibilités politiques espagnoles à la décision marocaine de ne pas inclure le territoire et les ports espagnols dans l'opération 2021 de retour et départ des ressortissants marocains pendant les vacances d'été. On apprend que des villes et villages entiers bénéficiaient dans le passé du passage des marocains pour promouvoir des économies locales à coup de millions d'Euros. Ils sont entré en lice pour déclarer haut et fort leur déception (et cri de désespoir).
Or, le Parlement européen gagnerait beaucoup à ne pas se laisser berner par l'acharnement des représentants espagnols et d'autres mouvances de gauche, d'extrême-droite, écologistes ou autre à saboter les fondements d'une relation laborieuse certes, mais prometteuse entre l'Union européenne et le Maroc. Et ce n'est pas l'adoption d'une résolution avec des amendements symboliques (pour ne pas froisser le Maroc) ou son rejet provisoire (en maintenant la pression sur le Maroc sur d'autres dossiers stratégiques) qui vont empêcher le Maroc de continuer à progresser selon les moyens qui sont les siens.
Le temps des marchandages à sens unique est révolu. La carte des enfants mineurs non accompagnés ne peut être jouée dans la mesure où le Maroc reste fidèle à ses engagements pour rapatrier ceux d'entre eux qui sont identifiés. Une décision du reste saluée par Bruxelles et d'autres pays européens.
Toutefois, le Maroc sera toujours ouvert à la coopération avec ses partenaires européens, mais une coopération dans la dignité et le respect mutuel. Or, les Européens seraient bien inspirés d'accorder d'abord leurs violents et de comprendre que l'intégrité territoriale est sacrée pour le Maroc et qu'elle ne peut être l'objet d'aucune forme de compromis (ou de compromission).
Les Européens -Etats individuels et institutions- devraient se garder de la légèreté avec laquelle certains sphères politiques et groupes de pression dans des pays membres de l'Union européenne prennent des décisions se rapportant aux équilibres géopolitiques dans la sous-région maghrébine –et plus globalement en Afrique. Car dans ces deux espaces, le jeu politique et les implications sur le champ sécuritaire sont plus corsés. Il y a des acteurs qui n'arrivent pas à se mettre au diapason avec le temps et se résoudre à tourner la page des années 1960-1970-1980. Ce faisant, ils se placent en marge de l'histoire.
L'Algérie : un écran de sable projetant le vouloir de ne rien vouloir
La multiplication des sorties médiatiques sous forme de déclarations belliqueuses des responsables algériens ne surprennent pas. Manque de lucidité ? Non. Tout simplement l'expression de leur part -sans le reconnaître ouvertement- de trois fromes de regret. Le premier regret est d'avoir opté pour un projet de société qui s'est avéré un échec cuisant à tous les niveaux. Le deuxième regret de n'avoir pas pu réaliser la vision algérienne à la Bismarck dans la sous-région maghrébine. Le troisième regret est de n'avoir pas fait plier le voisin de l'ouest auquel la plupart des décideurs algériens doivent quelque chose pendant la guerre d'indépendance nationale. Et même tout au long de la longue période où certains d'entre eux cherchaient à le mettre à genou suivant une lecture aléatoire, myope et arrogante de la géopolitique.
Aux trois formes de regret, il faut ajouter deux tares. D'une part, la conviction erronée que le système de parti unique ou du pouvoir oligarchique -individualisé dans la pratique- peut toujours avoir le dessus par rapport aux expériences démocratiques dans des pays comme le Maroc, le Sénégal ou la Tunisie. D'autre part, la sélection des décideurs dans le même cercle d'apologistes à l'institution militaire.
Et comble d'ironie, les décideurs algériens intègrent la suspicion et l'hostilité au Maroc en matière de politique étrangère y compris dans leurs ablutions au point de jouer la schizophrénie dans tous les temps. Et ce ne serait pas une invention de l'esprit que de dire que le comportement du chef de l'Etat algérien, qui aurait, de par son lieu de naissance, des attaches avec des courants tijani, n'arriverait pas à accepter que Sidi Ahmed Tijani repose à Fès au Maroc, pays qu'il ne sent pas. Et il pourrait, boutade expliquant, exiger le rapatriement de sa tombe comme il le fait sans se lasser pour que la France reconnaisse sa responsabilité dans la guerre d'Algérie.
Le rapport de Benjamin Stora sur la mémoire de de la colonisation et de la guerre d'Algérie, rendu public en janvier 2021 -et qui ambitionnait de tenir le bâton par le milieu- n'y pouvait rien. Car les instruments de la manipulation sur l'échiquier politique interne ne peuvent être efficaces dans l'entendement des décideurs algériens sans brandir l'épouvantail de 'l'ennemi extérieur', importe peu son visage et sa localisation.
Cela rappelle un peu le comportement -tout aussi hostile- de l'ancien premier ministre espagnol, José Maria Aznar qui lui aurait une origine libanaise lointaine ; origine qui expliquerait son comportement durant l'épisode de l'île Leila en juillet 2002 et son entrée en lice récente stigmatisant ce qu'il appelle 'faiblesse de l'Espagne devant le Maroc'. Le dénominateur commun entre les deux personnalités est la prétention de connaître le Maroc (et les autres voisins) par le fait de se ressourcer théoriquement dans la même culture d'origine et de dénis des valeurs autres que les leurs.
Les deux comportements expriment les effets du 'syndrome de l'appropriation'. Mais une appropriation trompeuse, car les acteurs n'obéissent pas aux déterminants du choix rationnel, mais à celui de 'la construction des illusions et des opinions communes' pour reprendre une définition chère à Nietzche (F. Nietzche, 1885)3.
Certains pourraient arguer que la mission de tout décideur politique est de défendre les intérêts de son agglomération, sa cité et son pays. Oui, mais la clairvoyance doit être de la partie sinon la première source d'inspiration. Le choix rationnel est une illusion s'il n'est pas soumis -par intermittence- aux exigences des compromis et de la modération. Tel ne semble pas être le cas des décideurs algériens dont le fer de lance dans la conduite de leur politique maghrébine est de 'vouloir ne rien vouloir' au lieu de savoir ce qu'ils veulent ou ne veulent pas. Ils restent encastrés dans la perception que la confrontation militaire est la seule option pour remporter la victoire contre le Maroc. Et ils rivalisent dans les provocations pendant que le Maroc les ignore superbement et magistralement.
Depuis les anneés1960, ils multiplient les tentatives de l'entrainer, pétrodollars aidant, dans une guerre ouverte sans lendemain en comptant sur les solidarités des pays partageant le même référentiel idéologiques que le leur, comme ce fut le cas pendant la courte guerre des sables de 1963. Ils feignent d'oublier que la guerre se joue présentement par d'autres moyens.
De même qu'ils oublient que la victoire la plus retentissante est celle qui se gagne par le développement et la coopération en vue de répondre aux attentes des societés civiles devenues, à juste titre, plus exigeantes (et plus conscientes), grâce aux technologies de l'information. 'L'impuissance apprise' (Martin E.P Seligman, 1975)4 ou 'Les non-personnes' (G. Orwell, 1949)5, ne sont plus une option ou une réalité tangible.
En somme, ces décideurs (et leurs mentors) n'ont pas forcément l'embarras de choix, ils sont plutôt dans l'embarras parce qu'ils sont incapables d'offrir à l'échiquier politique interne autre chose qu'une idéologie dépassée ; une idéologie basée sur une ascendance hypothétique d'être une puissance régionale sans réel espoir (ou volonté) de se renouveler pour se débarrasser des fantômes du passé et embrasser l'avenir sur la base de la coopération avec les voisins. Ils sont confirmés dans cette perception par des acteurs européens qui veulent les garder dans leur giron en tant que manne d'argent à tout importer.
Des pays comme le Maroc qui veulent progresser et voler de leurs propres ailes dérangent les européens (et certains pays en développement et à leur tête l'Algérie). Et c'est pour cette raison fondamentalement qu'ils s'acharnent sur lui en lui mettent les bâtons dans les roues. Curieuse état d'esprit qui fait que les européens qui ont réussi à faire fonctionner la démocratie dans leurs propres societés -quoique avec des bonheurs différents-, se montrent de véritables dictateurs en matière de politique étrangère notamment à l'adresse des pays du Sud avec le Maghreb et l'Afrique subsaharienne comme terrain de prédilection.
Mais qu'ils s'avisent, pour un moment, à se remémorer le sort du personnage principal du récit de Conrad (J. Conrad, 1899)6. La perception de la civilisation se nourrit de plusieurs sources. Et ce n'est pas la partie visible de l'iceberg qui doit être une source d'inquiétude, mais plutôt les conséquences dramatiques du réchauffement climatique. A moins que l'expression 'Après moi, le déluge !' ne soit le principal catalyseur des différentes formes d'altérité et d'agression...
Notes
1 Roseneau James: 'Linkage Politics', the Free Press, New York, 1969.
2 Buzan Barry: 'The Level of Analysis, Problem in International relations Reconsidered',
in Ken Booth and Steve Smith ed. 'International Relations Theory Today', 1995.
3Nietzche Friedrich: 'Ainsi parla Zarathoustra', Tr. Par Henri Albert, Société DV Mercvre, Paris, 1885.
4 Seligman Martin E.P: ' Learned Helplessness', Annual Review of Medicine, 23 (1): 407-41, 1975.
4 Orwell Georges: '1984', Secker and Warburg, 1949.
4 Conrad Joseph: 'Heart of Darkness', Blackwood's Magazine, 1899.


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