Le président du Sénat chilien, Jaime Quintana, en visite mardi à Laâyoune à la tête d'une importante délégation, a salué l'initiative d'autonomie des provinces du Sud du Royaume. « Nous appuyons depuis deux ans l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc en vue de mettre fin au conflit sur le Sahara », a souligné M. Quintana lors d'un entretien avec le wali de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate. En outre, le président du Sénat chilien s'est félicité de l'excellence des « relations politiques et institutionnelles solides et séculaires » unissant les deux pays amis. De son côté, le sénateur Guido Girardi, président du groupe d'amitié Chili-Maroc au Sénat chilien, a souligné que la majorité des partis politiques chiliens, de gauche comme de droite, soutient la position du Royaume sur la question du Sahara. Il a également loué le leadership et le rôle important du Maroc en Afrique, tout en plaidant pour le renforcement des relations entre les deux pays sur tous les plans. « Etablir une alliance entre le Chili et le Maroc, un pays avec une forte présence en Afrique, est une question très importante », a-t-il insisté, mettant l'accent sur la nécessité de promouvoir le partenariat bilatéral dans les domaines économiques, commerciaux, culturels et scientifiques pour relever les défis liés à la mondialisation et aux changements climatiques. A ce propos, il a jugé crucial de renforcer l'échange des expertises en matière de production des énergies renouvelables, notamment solaires, sachant que les deux pays sont des leaders dans ce domaine. En janvier 2018, le Sénat de la République du Chili avait adopté une résolution de soutien à l'initiative marocaine d'autonomie, emboîtant le pas à l'approbation d'une résolution similaire par la Chambre des députés chilienne. En vertu de cette résolution, le Sénat chilien a salué la prééminence de l'initiative d'autonomie du Sahara présentée par le Maroc, laquelle a été saluée par les Nations Unies et l'ensemble de la communauté internationale en tant qu'initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional. Pour sa part, M. Bekrate a mis en avant les atouts économiques dont regorge la région et la dynamique de développement qu'elle connaît actuellement grâce aux projets pilotes mis en œuvre ou en cours de réalisation dans le cadre du modèle de développement des provinces du Sud du Royaume. Le wali a aussi mis l'accent sur l'importance du processus de décentralisation et de régionalisation avancée adopté par le Royaume depuis des années, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, assurant que la population de Laâyoune-Sakia EL Hamra est confiante en l'avenir « prometteur » de cette région.