Le Conseil de la communauté marocaine (CCME) à l'étranger condamne l'acte « lâche » des manifestants rifains à Paris, qui ont brûlé le drapeau marocain. Une « atteinte grave à l'un des symboles de la souveraineté nationale et à la dignité des Marocains ». Le Conseil de la communauté marocaine CCME à l'étranger dénonce dans un communiqué la profanation du drapeau national. Samedi 26 octobre, des séparatistes rifains ont brûlé le drapeau marocain, symbole de la Nation, lors d'une manifestation organisée à Paris. Les manifestants ont appelé à la séparation du rif. Cette manifestation a mis à nu les véritables motivations et intentions des activistes au rif. Il ne s'agit nullement de revendications socio-économiques, mais bien de séparatisme. Dans la capitale de l'Hexagone, les manifestants ont brandi des photos de Nasser Zefzafi et des activistes, arrêtés dans le cadre des événements d'El Hoceima. Ils ont non seulement brûlé le drapeau national mais ils l'ont piétiné. Cet acte « enfantin et lâche » est une « atteinte grave à l'un des symboles de la souveraineté nationale et à la dignité des Marocains » aussi bien dans le Royaume qu'ailleurs, souligne le CCME. → Lire aussi : L'irréparable et criminel geste d'une poignée de rifains à Paris Son Secrétaire général Abdellah Boussouf affirme que « la profanation du drapeau national est un acte criminel qui n'a aucun rapport avec la liberté d'expression ». Et de poursuivre : « Ce comportement barbare nuit à des générations de Marocains et Marocaines, du nord comme du sud du Royaume, qui ont consenti d'immenses sacrifices pour l'indépendance du Maroc, l'unité de ses terres ainsi que pour son progrès et développement ». Le Conseil a rappelé les actions que les différentes générations d'immigrants marocains ont déployées et déploient en faveur de la défense de la Mère-Patrie, ainsi que leur ferme attachement à ses sacralités et leur souci à élever leur progéniture selon l'identité plurielle, ouverte et tolérante du Royaume et à bien représenter la Mère-Patrie. « Ce genre d'agissements provocateurs n'entamera en rien la cohésion nationale et la relation affective qui lie les Marocains du monde à leur Mère-Patrie, Roi et peuple, et qui n'ont eu de cesse de refléter » et exprimer à chaque occasion, conclut le CCME.