Les participantes à un séminaire organisé à Laâyoune ont appelé le secrétaire général de l'ONU, Ban-Ki Moon, à intervenir diligemment pour mettre fin au siège imposé aux femmes sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf en territoire algérien. Dans une lettre adressée dimanche à Ban Ki-moon à l'issue de la 2ème rencontre tenue sous le thème "la participation de la femme à l'action politique", les participantes ont alerté le Secrétaire Général de l'ONU sur les agressions et sévices infligés aux séquestrées des camps de Tindouf. Ces victimes sont privées de leurs droits les plus élémentaires, ont-t-elles déploré, affirmant que ces violations sont commises par un ramassis de mercenaires, au vu et au su de la communauté internationale. Les participantes ont également appelé à rétablir dans leurs pleins droits leurs consÂœurs sahraouies qui souffrent le calvaire et le déchirement familial, réclamant la punition des auteurs de ces crimes et violations inadmissibles. Elles ont également exprimé leur forte adhésion au plan d'autonomie dans les provinces du sud, présenté par le Maroc pour le règlement définitif du conflit artificiel du Sahara. La proposition marocaine d'autonomie est une initiative pertinente qui permettra aux habitants des provinces du sud de gérer leurs propres affaires dans un cadre démocratique, ont-t-elles soutenu au terme de cette rencontre organisée à l'initiative de l'association "Perle du Sahara" qui se préoccupe de la situation de la femme et de l'enfant.