L'ONG internationale "World Action for Refugees" a appelé les autorités algériennes à ouvrir les camps de Tindouf aux observateurs de l'ONU afin qu'ils puissent mener un recensement des populations qui y sont séquestrées. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, M. Ban ki-Moon, le président de "World Action for Refugees", M. Eric Cameroun a enjoint l'Algérie de respecter les droits inaliénables des populations parquées dans les camps conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies, et en particulier le droit au retour volontaire. Le président de "World Action for Refugees" a également condamné "l'acte barbare" dont Mme Rahmouna Dahouse, une fonctionnaire du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiées (HCR), a été victime alors qu'elle effectuait une mission dans les camps de Tindouf, sud-est de l'Algérie. Tout en condamnant vigoureusement l'agression de Mme Rahmouna Dahouse, l'ONG norvégienne a dénoncé la situation lamentable dont souffrent des milliers de femmes sahraouies depuis des décennies par des tortionnaires sur le territoire de l'Algérie, "qui a failli à toutes ses obligations internationales".