Les responsables de l'Association des Marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie (AMVEAA) se sont entretenus, récemment, avec le secrétaire général du ministère de la Justice, M. Mohamed Lididi, de plusieurs questions concernant cette catégorie et de la possibilité de soutenir ses actions par le ministère. Cette rencontre a porté notamment sur les conséquences de l'intégration, par le gouvernement algérien, dans la loi de finances 2010 de l'article 42 qui ordonne à la Conservation foncière de "radier les noms des propriétaires des biens immobiliers +abandonnés+", une mesure qui vise l'expropriation des Marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie, indique un communiqué de l'Association, dont copie est parvenue lundi à la MAP. Les deux parties ont également examiné les moyens de soutenir les efforts de l'Association en tant qu'Ong de défense des droits de l'Homme, ajoute la même source. Les membres de l'association ont, d'autre part, évoqué certains problèmes relatifs aux décisions d'évacuation des logements de fonction ou de location, outre le rejet par certains tribunaux marocains de requêtes pour l'octroi de la nationalité marocaine aux enfants issus d'une mère marocaine et d'un père algérien et ne disposant d'aucun document après leur expulsion d'Algérie, poursuit le communiqué.