Les présidents des commissions des Affaires étrangères des Chambres des représentants et des conseillers ont souligné le rôle important joué par l'Institution législative dans le rapprochement entre le Maroc et l'Union européenne, à travers l'intensification de ses actions, législative et diplomatique, et le renforcement de ses relations avec les institutions de l'Union. Intervenant lors du colloque sur le "statut avancé dans le partenariat Maroc-UE", initié à l'occasion de la journée méditerranéenne, Mme Mbarka Bouaida, présidente de la Commission des AE, de la Défense nationale et des Affaires islamiques à la Chambre des représentants et M. Ali Salem Chekkaf, président de la commission des AE, des frontières, des zones occupées et de la défense nationale à la Chambre des conseillers, ont indiqué que le parlement contribue de manière efficace au rapprochement des vues avec le partenaire européen à travers le renforcement de l'efficacité de l'Institution sur les plans diplomatique et législatif. Selon Mme Bouaida, les efforts déployés par le parlement dans les domaines législatif et diplomatique, ainsi qu'en matière de coordination, de coopération et de concertation au sujet de questions sécuritaire, économique et régionale au niveau euro-méditerranéen, ont permis à cette Institution législative de devenir un partenaire agissant sur les plans démocratique, économique et stratégique. Ces efforts ont permis au Parlement marocain de demander de bénéficier du statut de "Partenaire pour la démocratie" auprès de l'Assemblée parlementaire européenne, a-t-elle ajouté. Pour sa part, M. Chekkaf a indiqué que les liens qualitatifs et institutionnels qui unissent le Maroc aux institutions de l'Europe reflètent la forte volonté du Royaume d'adhérer au système européen dans toutes ses dimensions, démocratique, économique et culturel, fort de son identité, ses constantes et ses spécificités. Il a ajouté que l'adhésion du Maroc au groupe Nord-Sud et au comité de Venise et son statut avancé avec l'UE traduisent la détermination des deux parties à instaurer une coopération empreinte de légitimité institutionnelle, de crédibilité, de transparence et de confiance mutuelle. Pour s'inscrire dans cette logique, le parlement devrait accorder un intérêt particulier aux principes et valeurs adoptés par les institutions de l'Europe, comme la démocratie et les droits de l'homme ...etc, a précisé M. Chekkaf. L'ouverture du colloque sur "le statut avancé dans le partenariat Maroc-UE: les défis de la mise à niveau" a été marquée par la présence de membres du gouvernement, de diplomates européens, d'acteurs de la société civile et d'universitaires.