Un atelier régional sur l'assistance et la protection contre les armes chimiques a été organisé, jeudi et vendredi à Addis-Abeba, avec la participation de 17 pays africains, dont le Maroc. Lors de cette rencontre, les participants se sont penchés sur l'examen des dispositions de l'article 10 de la Convention sur les armes chimiques visant la protection et l'assistance contre les armes chimiques à travers la mise en place d'instruments de détection et des systèmes d'alarme (matériel de protection, matériel de décontamination et décontaminant, antidotes et traitements médicaux). Les participants ont également procédé à un échange des expériences concernant les programmes nationaux mis en Œuvre pour la protection contre les armes chimiques, appelant les pays africains à faire des déclarations sur les sites qui présentent un risque chimique. Cet atelier est organisé en préparation au troisième exercice de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) sur la fourniture d'une assistance (ASSISTEX 3), qui se tiendra du 11 au 15 octobre prochain à Tunis. La Convention sur les armes chimiques a été ratifiée par 50 pays africains. Le Maroc a signé cette convention le 13 janvier 1993 et l'a ratifié en date du 28 décembre 1995. En 2005, il a été procédé, en vertu d'un décret publié à cet égard, à la mise en place d'une commission nationale chargée de l'application de la Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction. La Convention sur les armes chimiques (CIAC) a été ouverte à la signature lors d'une cérémonie qui a eu lieu à Paris le 13 janvier 1993, après la conclusion des négociations au sein de la Conférence du désarmement. Elle est entrée en vigueur le 29 avril 1997, 180 jours après le dépôt du 65e instrument de ratification. La CIAC oblige les Etats parties à ne pas mettre au point, fabriquer, acquérir, stocker, conserver, transférer ou employer des armes chimiques ni entreprendre de préparatifs pour employer de telles armes. Chaque Etat partie s'engage à détruire toutes les armes chimiques et toutes les installations de fabrication d'armes chimiques dont il est le propriétaire ou le détenteur, ainsi que toutes les armes chimiques qu'il a abandonnées sur le territoire d'un autre Etat partie. La Convention sur les armes chimiques comporte un régime de vérification important avec des inspections initiales, des inspections régulières et des inspections sur place.