La présidente de l'Organisation Panafricaine de Lutte contre le Sida (OPALS-Maroc), Mme Nadia Bezad, a souligné mardi que la garantie du droit des femmes à la vie, à la santé et à l'intégrité physique, est tributaire de la mise en place d'un programme national sur la santé sexuelle et reproductive. S'exprimant à l'ouverture d'un colloque organisé par l'OPALS-Maroc, à l'occasion de la journée mondiale des femmes, sur le thème "La santé reproductive et la lutte contre le Sida: rôle des élues au sein des Conseils communaux et au parlement", Mme Bezad a indiqué qu'un tel programme est de nature à combler le déficit en matière de lutte contre plusieurs maladies notamment les maladies sexuellement transmissibles (MST). Mme Bezad a qualifié un tel programme de "projet sociétal", appelant les élues à œuvrer en faveur de la défense du droit des femmes à la vie. Elle a, à cette occasion, mis en exergue les efforts déployés par le Maroc visant l'amélioration des conditions de vie de la femme, rappelant notamment l'action du collectif civil pour la santé reproductive, ayant pour principal objectif d'inciter les pouvoirs publics à inscrire le droit des femmes à la vie, à la santé et à l'intégrité physique, parmi les priorités politiques et sociales, et à prendre les mesures nécessaires pour mettre en œuvre ce droit. Pour sa part, Mme Saida Samar, membre de l'OPALS-Maroc, a exposé les objectifs du millénaire de développement notamment la réduction de la mortalité infantile, la promotion de la santé reproductive, la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles (MST). Elle a, par ailleurs, mis en relief l'action de la société civile qui, selon elle, veille sur la mise en application de programmes en faveur des couches sociales démunies notamment dans le monde rural.