La communauté marocaine en Autriche a dévoilé les manoeuvres fallacieuses des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et dénoncé la propagande des séparatistes sur la situation réelle prévalant au Sahara marocain. Lors d'une rencontre organisée, jeudi à Vienne, par les séparatistes sur le Sahara, des membres de la communauté marocaine résidant en Autriche, des universitaires marocains, ainsi que des personnalités autrichiennes ont également dénoncé l'ingérence de l'Algérie dans la question du sahara marocain et sa position hostile à l'égard de l'intégrité territoriale du Royaume, indique un communiqué de l'ambassade du Maroc en Autriche dont la MAP a reçu vendredi une copie. Les personnalités présentes à cette rencontre ont condamné le soutien d'Alger au "polisario" et sa partialité dans ce conflit artificiel, ainsi que ses manoeuvres visant à saper le processus d'édification d'un grand Maghreb uni, fort et solidaire, mettant à nu sa conspiration contre le Maroc et ses constantes nationales. Les intervenants ont également demandé la libération de tous les séquestrés marocains dans les camps de la honte à Tindouf, en Algérie et dénoncé le calvaire qu'ils endurent quotidiennement depuis trois décennies dans ce pays, "qui bafoue impunément le droit international humanitaire". Ils ont dénoncé "la stratégie du polisario soutenu par son mentor l'Algérie de vouloir instrumentaliser la question des droits de l'homme au Sahara marocain", notant qu'"Alger tente d'accentuer actuellement sa campagne autour de cette question au moment où elle se sent isolée diplomatiquement sur la scène internationale, en raison de sa position contreproductive sur ce conflit régional". "La situation prévalant dans le Sahara marocain est bien meilleure que celle qui prévaut sur le territoire algérien", ont-ils soutenu, appelant les responsables du gouvernement autrichien et les acteurs de la société civile à visiter la région et "dénoncer les traitements affligeants que subissent les populations dans les camps de Tindouf, le détournement de l'aide humanitaire et la disparition de plusieurs personnes et pour mettre un terme aux souffrances des familles séquestrées à ce jour dans les camps de la honte". Ils ont appelé aussi la communauté internationale et l'opinion publique autrichienne à faire pression sur l'Algérie afin qu'elle respecte ses obligations internationales à l'égard des réfugiés conformément à la convention de Genève de 1951 et son protocole de 1967. "L'Algérie ne devrait pas se dérober de ses responsabilités légales à l'égard des populations détenues dans les camps de Tindouf", ont-ils affirmé, invitant les responsables algériens et le "polisario" à coopérer avec le haut commissaire aux réfugiés pour le recensement des populations dans les camps de la honte et pour les protéger et leur prodiguer l'aide humanitaire nécessaire. "En tant que pays d'accueil, l'Algérie est dans l'obligation de faciliter l'exécution du mandat du HCR et de lui permettre d'assurer la protection des populations séquestrées sur son territoire", ont-iIs réitéré lors de la séance consacrée aux débats. Par ailleurs, ils ont mis en garde contre le fait que "les dirigeants algériens et le polisario gonflent le nombre des populations détenues à Tindouf pour bénéficier de plus d'aides humanitaires", comme ils ont dénoncé le détournement de ces aides. Les intervenants ont, par ailleurs, souligné la portée et la crédibilité de la proposition marocaine d'autonomie, qui dénote l'engagement clair et sincère du Maroc en faveur d'une solution politique définitive au conflit du Sahara, rappelant qu'au travers cette proposition, "le Maroc s'est inscrit dans une dynamique positive et constructive". C'est une initiative qui "s'inspire des propositions pertinentes de l'ONU et des dispositions constitutionnelles en vigueur dans les Etats géographiquement et culturellement proches du Maroc, et s'appuie sur des normes et standards internationalement reconnus", ont-ils souligné. "Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'édification d'une société démocratique et moderne, fondée sur l'Etat de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement socio-économique", a expliqué, un membre de la communauté marocaine établie à Vienne, avant d'ajouter qu'à la faveur de l'initiative marocaine, les populations de la région pourront gérer leurs propres affaires, notamment dans les domaines de l'administration locale, de l'économie, du budget et de la fiscalité, des infrastructures et de l'environnement. Plusieurs personnalités autrichiennes ayant visité le Maroc à plusieurs reprises ont saisi cette occasion pour mettre en exergue l'essor économique considérable qu'ont connues les provinces du sud et les progrès réalisés dans de nombreux domaines.