Le film " Heliopolis " de Ahmad Abdallah, projeté lundi à Marrakech, dans le cadre de la compétition officielle de la 9ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM), raconte l'histoire de six personnes en quête de bonheur et de stabilité. ES : Jihad Benchekroun La vie des six personnes s'entremêle lors d'une nuit passée à Héliopolis, où coexistent côte à côte différents lieux de cultes, églises, mosquées et synagogues. Chacun essaye de résoudre ses problèmes, mais personne ne trouve de solution. Ils devront tous essayer encore lorsque le jour se lèvera à nouveau. Réalisé en 2009, Heliopolis est sans conteste un de ces films de la nouvelle génération égyptienne, qui s'éloigne des longs métrages mélodramatiques habituels du cinéma commercial de l'Egypte. Ce 1er long-métrage de l'Egyptien Ahmad Abdallah a été remarqué à l'occasion du Festival du film de Toronto, non pas pour avoir été visionné, mais par le retrait du film de la compétition par son réalisateur, en signe de protestation contre la présentation de dix films sur la ville de Tel Aviv dans la rubrique " City to city " du Festival. Réalisé en 2009, Heliopolis met en scène Khaled Abou Naga (Ibrahim), Hanan Metaweh (Engy), Hany Adel (Hany), Yousra El Lozy (Sara), Somaya Gwily (Reem), Tamer El Said (Nagy), Aida Abdel Aziz (Vera), Atef Youssef (Ali), Aya Soliman (Maha) et Mohamed Brequa (le policier). Quinze films de 15 nationalités différentes, dont 8 premières œuvres, sont en lice pour l'Etoile d'Or/Grand Prix, le Prix du jury et ceux des meilleures interprétations masculine et féminine de la 9ème édition du FIFM, qui prendra fin le 12 décembre.