Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a annoncé officiellement, lundi, la dissolution du Parlement et la tenue d'élections générales anticipées, le 20 novembre prochain, suite à la signature d'un décret-loi portant sur ces deux décisions. "Aujourd'hui, un nouveau temps politique commence, celui des candidats (aux élections générales) qui présenteront leurs propositions. Le gouvernement continuera à assumer ses fonctions jusqu'au jour de la tenue des élections", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Madrid. Le chef de l'exécutif espagnol a souligné, par ailleurs, que l'ensemble des Espagnols ont un rôle à jouer dans cette étape de l'histoire du pays, se disant confiant dans l'avenir de l'Espagne. Il a tenu à remercier les deux Chambres du Parlement et les membres du gouvernement espagnol pour "l'intense travail accompli durant l'actuelle législature comme conséquence de la lutte contre la crise économique". A la tête du gouvernement espagnol depuis 2004, Zapatero avait annoncé, en juillet dernier, qu'il ne se présentera pas aux prochaines élections législatives comme candidat du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). L'ex-vice président du gouvernement et ancien ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, sera chargé de représenter les socialistes lors de ces élections face au Parti Populaire (PP-droite) conduit par Mariano Rajoy.