Le mouvement des jeunes traducteurs a appelé à l'annulation de la loi relative aux traducteurs agréés près les juridictions et la constitution d'une commission indépendante qui devra s'atteler, sous la supervision du ministère de la Justice, à l'élaboration d'une nouvelle loi en phase avec les changements que connaît ce secteur. Lors d'un point de presse, tenu mercredi à Rabat, le mouvement a mis l'accent sur la nécessité de faire en sorte que le nouveau texte stipule des "critères objectifs et clairs" pour l'organisation annuelle et régulière du concours d'assermentation. La nouvelle loi, ajoute le mouvement, doit garantir aux candidats le droit de choisir la circonscription judicaire où ils souhaitent exercer à l'issue du concours d'assermentation et de la période de stage. Ce mouvement, créé en juillet dernier, estime que le mode d'action de l'association des traducteurs assermentés auprès des juridictions "a contribué à la détérioration de la situation des lauréats des instituts de traduction et à l'augmentation du nombre des chômeurs parmi eux". Le mouvement a par ailleurs imputé au ministère de la Justice la responsabilité de la détérioration de la situation des traducteurs.