Le Parti de l'Istiqlal (PI) suit avec beaucoup d'intérêt les rounds des pourparlers informels sur le Sahara et souhaite de les voir aboutir à un règlement politique de ce conflit artificiel, a affirmé Abdellah El Bekkali, membre du Comité exécutif du PI. Dans une déclaration à la MAP au sujet du 8è round des pourparlers informels sur le Sahara, qui se déroule du 19 au 21 juillet à Manhasset dans la banlieue de New York sous l'égide des Nations unies, M. El Bekkali a indiqué que le règlement de la question du Sahara "auquel nous aspirons doit être basé uniquement sur la proposition marocaine d'autonomie". M. El Bekkali a, en outre, souligné que ces pourparlers constituent une occasion pour faire pression sur l'Algérie pour qu'elle accepte le recensement des personnes séquestrées dans les camps de Tindouf, précisant qu'Alger "refuse jusqu'à présent une telle opération, craignant que leur nombre exact ne soit connu. Selon les estimations de plusieurs milieux, ils seraient quelque 50 mille personnes, a-t-il relevé. Il a, d'autre part, mis l'accent sur "la responsabilité des Nations unies de conférer le droit de représentativité des Sahraouis à toutes les instances sahraouies, au lieu de se contenter d'une entité rongée par la corruption et l'éparpillement et à la solde de l'Algérie, qui demeure la partie principale dans ce conflit artificiel ". M. El Bekkali a, par ailleurs, affirmé que la majorité écrasante des Sahraouis a choisi de faire partie du Maroc, et ceux se trouvant dans les camps ne forment qu'une minorité, soulignant la nécessité de tenir compte de l'importance de la représentativité de cette majorité. Il a, d'autre part, fait observer que les Marocains sont mobilisés derrière SM le Roi pour faire face à toutes les manoeuvres visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume et pour relever le défi de développement de l'ensemble du territoire national.