La section provinciale du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a organisé, vendredi soir à Kénitra, une rencontre de communication sur la jeunesse et les réformes constitutionnelle et politiques. M. Anas Doukkali, membre du bureau politique du parti, a indiqué que cette rencontre constitue une occasion pour engager un débat et échanger des idées avec les différents acteurs et partenaires, particulièrement les jeunes, sur les réformes constitutionnelles et politiques, et contribuer à trouver des solutions efficientes aux problèmes que connaissent la population de kénitra et la société marocaine en générale. Il a insisté sur le rôle important et primordial des partis politiques dans le processus démocratique vu les acquis réalisés dans ce domaine pour le développement du processus démocratique, soulignant que tout changement ne peut venir que des urnes et par le processus électoral. Après avoir exposé les propositions faites par son parti sur les réformes politiques et constitutionnelles profondes, M. Anas Doukkali a estimé que le Maroc doit faire un pas important dans le cadre d'une nouvelle génération de réformes, insistant sur le caractère décisif de l'étape actuelle pour mettre en place une nouvelle carte politique en harmonie avec les aspirations démocratiques des marocains. De son côté, Mme Fatima Farhat, membre du bureau politique du PPS, a souligné l'importance de l'ouverture sur la société civile, indiquant que le rôle des associations dans le développement a été consacré de manière claire à partir de 2005 avec le lancement de l'Initiative nationale de Développement Humain (INDH). Les associations dont l'action est complémentaire avec les partis politiques, a-t-elle dit, jouent le rôle d'intermédiaire entre l'Etat et la société en tant que force de proposition et outil de pression pour l'adoption et la mise en vigueur de nouvelles règles. Elle a salué la dynamique que connaît actuellement le Maroc, particulièrement le débat constructif sur les réformes politiques et constitutionnelles et la régionalisation avancée, estimant que la société civile à contribué avec le mouvement du 20 février à enrichir ce débat en réclamant des réformes étendues et profondes. Les interventions des jeunes participant à cette rencontre ont essentiellement porté sur leur volonté de contribuer et participer à l'action politique. Ils ont demandé l'ouverture des partis politiques sur toutes les tranches d'âge, et particulièrement les jeunes et les femmes. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du programme "la parole est aux jeunes", organisé au niveau national. Il rentre dans le cadre de l'interactivité du parti avec le débat ouvert actuellement sur les réformes constitutionnelles, indiquent les organisateurs. Il comprend aussi des programmes de suivi et d'animation de la vie politique, de dynamisation du rôle des associations démocratiques des élus et de la formation.