Le rassemblement des pays de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), en tant qu'espace de coopération, constitue une nécessité vitale et stratégique pour le Maroc , a indiqué, lundi à Tripoli, M. Mohamed Ouzine, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. Dans une allocution lors de la réunion de concertation du Conseil exécutif de la CEN-SAD, tenue à la demande de la Jamahiriya libyenne, pour coordonner les positions des Etats membres, en perspective du sommet de l'Union Africaine, prévu le 29 janvier à Addis Abeba, M. Ouzine a affirmé que ce rassemblement, qui regroupe 28 Etats africains, est un choix volontariste des pays membres en vue d'engager des consultations régulières concernant les questions à dimension régional et continentale, portant sur des sujets relatifs à la sécurité alimentaire, la paix et les crises économiques qui menacent la stabilité mondiale. Partant de "l'importance que SM le Roi Mohammed VI accorde à la coopération sud-sud", que le Souverain n'a de cesse d'évoquer dans Ses discours ou à chacune de Ses visites à des pays africains, ajoute M. Ouzine, le Maroc réaffirme sa disponibilité à s'impliquer dans toutes les initiatives ayant pour objectifs l''amélioration des conditions de vie dans les pays africains particulièrement ceux qui traversent des situations difficiles". "Le Royaume met également sa grande expérience dans différents domaines telles l'agriculture, la pêche maritime, la santé et la formation, à la disposition de nos frères africains, et ce à travers les programmes + de soutien technique et institutionnel+ ", ajoute le secrétaire d'Etat. Le Maroc, a-t-il dit, "soutient les orientations des pays du continent, notamment ceux qui font partie de la CEN-Sad, visant à hisser le contient au rang des entités influentes sur la scène internationale ". "Un espace d'une telle dimension est propre à préparer les conditions idoines pour trouver des solutions à nombre de questions qui se posent au niveau de notre contient sur le plan sécuritaire, celles ayant trait au séparatisme ou encore celles relatives aux conflits entre les pays et aux guerres civiles qui déchirent certains Etats, outre les problématiques du développement économique", a-t-il souligné. M. Ouzine conduit la délégation marocaine composée de l'ambassadeur, inspecteur général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Azeroual, le directeur de l'Agence marocaine de coopération internationale, M. Youssef Imani et l'ambassadeur du Maroc à Tripoli, Moulay El Mehdi Alaoui.