Le discours royal du 9 mars constitue une "révolution" pour la démocratie locale, a affirmé le maire de la ville de Fès, M. Hamid Chabat. "Le discours royal constitue une + révolution+ pour la démocratie locale, à travers la préservation de l'identité nationale et la consécration constitutionnelle de la régionalisation, dans le cadre de l'unité de l'Etat, de la Nation et du territoire et conformément aux exigences d'équilibre et de solidarité nationale entre les régions", a dit M. Chabat, dans une déclaration à la MAP. Notant que les réformes lancées par SM le Roi Mohamed VI sont de nature à poser les jalons d'une régionalisation maroco-marocaine dans l'ensemble du territoire national, il a salué, à cet égard, l'élargissement des prérogatives des présidents des régions. Ces réformes contribueront par ailleurs à consolider le rôle du Maroc sur la scène régionale et internationale, notamment dans le cadre de son statut avancé avec l'Union européenne, a-t-il poursuivi. M. Chabat, qui est aussi le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), a salué la mise en place de la commission de révision de la Constitution, qui mènera des concertations avec les partis politiques, les syndicats, les organisations de jeunes et les acteurs associatifs, culturels et scientifiques. Le maire de la ville de Fès n'a pas manqué d'appeler les partis politiques à oeuvrer, avec sérieux et sérénité, à la consécration du modèle démocratique marocain érigé par le Souverain et à l'organisation des structures de leurs formations politiques respectives. Dans une déclaration similaire, M. M'hamed Douiri, président de la région Fès-Boulemane a qualifié le discours royal de "la plus importante révolution dans toute l'histoire du royaume". Avec une nouvelle constitution, qui sera aussi développée que celles de pays enracinés dans la démocratie, le Maroc entrera de plain-pied dans l'étape la plus importante de son histoire, a souligné M. Douiri. Revenant sur le processus de régionalisation, M. Douiri s'est félicité de l'élargissement des prérogatives des présidents des régions, qui leur permettront d'accomplir leurs missions avec efficacité.