Les mutations que connaît le secteur de l'énergie au Maroc avec notamment le lancement de grands chantiers intéressant le solaire et l'éolien et les défis qu'impose cette évolution pour les différents opérateurs économiques ont été au centre d'un débat organisé samedi à Agadir. Initiée par la Fédération Nationale de l'Electricité et de l'Electronique (FENELEC), la rencontre a vu la participation d'experts, entrepreneurs et chercheurs particulièrement de la région Souss-Massa-Drâa. Le secteur des énergies est en pleine mutation et le Maroc se dote déjà des infrastructures de demain pour favoriser son développement durable, indique-t-on lors de ce séminaire. "Autrefois, les activités de l'électricité et de l'électronique, de même que les initiatives de respect de l'environnement, évoluaient en parallèle alors que, désormais, nous nous dirigeons vers une ère où leur complémentarité est devenue indissociable", explique la FENELEC. S'agissant de la région Souss-Massa-Drâa, nombre d'intervenants ont fait remarquer que cette partie du Royaume "entre de plain-pied dans une modernisation" du secteur de l'énergie. A Ouarzazate, SM le Roi Mohammed VI avait lancé en 2009 le projet intégré de production électrique à partir de l'énergie solaire appelé "Projet Marocain de l'Energie Solaire". Ce projet d'envergure s'inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique nationale qui accorde une priorité au développement des énergies renouvelables et au développement durable. Au séminaire d'Agadir, les intervenants ont recommandé davantage d'interactivité entre professionnels de l'énergie et plus d'échange de connaissances et de compétences entre les différents partenaires pour faire avancer ces grands projets. Selon la FENELEC, la rencontre d'Agadir s'inscrit dans le cadre de l'ouverture de cette instance professionnelle sur les opérateurs du secteur de l'électricité, de l'électronique et des énergies renouvelables de toutes les régions du Royaume.