La régionalisation est un choix "100 pc marocain" qui a recueilli l'adhésion de toutes les institutions et forces vives de la Nation, a affirmé le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri. Dans un entretien publié vendredi par le quotidien "Assabah", M. Naciri a rappelé que "le débat sur la régionalisation a commencé, lentement, durant les années soixante-dix du siècle dernier et nous avons besoin aujourd'hui d'une évaluation des réalisations dans ce domaine, pour diagnostiquer les faiblesses et faire les bons choix ". "Lorsque Sa Majesté insiste sur la régionalisation avancée, cela dénote une volonté d'aller de l'avant dans la réalisation de ce grand chantier ", a souligné M. Naciri, ajoutant qu' "aucune partie étrangère n'interfère dans les choix souverains du Maroc". Et de souligner que l'autonomie est un choix stratégique pour le Maroc, précisant que lorsque le Royaume a présenté son plan à la communauté internationale pour dépasser l'impasse créée par l'Algérie, "il a complètement renversé la situation à l'échelle internationale, puisque la communauté internationale, dont le Conseil de sécurité ainsi que les grandes puissances, a considéré que la proposition marocaine est sérieuse et crédible et qu'il n'existe aucune autre issue aussi sérieuse à ce dossier". M. Naciri a également relevé que la régionalisation et le plan d'autonomie sont deux sujets "distincts". La régionalisation, a-t-il expliqué, concerne toutes les régions du Royaume. IL s'agit d'une approche pour la gestion de la chose publique sur la base d'une gouvernance moderne de toutes les régions, "et cela n'a rien a voir avec le plan d'autonomie", a-t-il dit. "Nous sommes convaincus que nous devons mettre en application le plan d'autonomie dans les plus brefs délais, mais cela implique l'adhésion des autres parties", a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Naciri a indiqué que le récent remaniement ministériel "offre l'occasion d'insister sur le renforcement de la gouvernance territoriale et l'accélération de la réforme de la justice". "Ce remaniement ne doit pas donner lieu à des conclusions politiques non réalistes", a fait observer le ministre soulignant qu'il s'agit uniquement d'un remaniement partiel. Il a rappelé dans ce cadre que le Souverain avait indiqué que la nomination de nouveaux ministres a notamment pour objectif d'insuffler une nouvelle dynamique à la vie politique et à la pratique gouvernementale.