La Commission indépendante de défense des droits de l'Homme au Sahara (CIDDHS) a vigoureusement dénoncé, dimanche, la partialité de certains médias espagnols dans le traitement et la couverture des derniers événements survenus au campement de Gdeim Izik à Lâayoune. La Commission a condamné, dans un communiqué, la persistance de certains médias espagnols à offenser le sentiment patriotique national, à travers des campagnes systématiques en exploitant les événements de Laâyoune à des fins politiques et en adoptant les thèses des médias de l'Algérie et du polisario, sans investigation ni enquête. Les journalistes et correspondants espagnols, poursuit la même source, ont traité ces événements en tant qu'activistes politiciens partisans de la thèse des séparatistes, au détriment de l'intégrité territoriale du Royaume et au mépris du respect des normes d'objectivité, de transparence, d'exactitude et des règles professionnelles universellement reconnues. La CIDDHS, basée à Boujdour, a en outre souligné que le journal espagnol "El Pais" a induit en erreur l'opinion publique internationale suite à la publication d'une photo prétendant qu'elle était de "deux enfants sahraouis blessés par des tirs de la police marocaine à Laâyoune", alors qu'il s'agissait en fait de deux enfants palestiniens blessés lors de l'agression israélienne contre Gaza le 21 juin 2006. D'autres journaux espagnols ont également publié des photos similaires disponibles sur Internet pour étayer leurs mensonges sur l'existence prétendue de "centaines de corps parmi les civils dans les rues de Laâyoune". Dans le même ordre d'idées, la Commission a cité d'autres chaînes de télévision, dont "Antena 3", qui a, à son tour, violé les règles déontologiques de la profession et de la neutralité dans le traitement et la couverture des évènements avec pour objectif de porter préjudice plutôt que d'informer, en recourant à la diffusion d'une photo d'un crime commis par un déséquilibré mental en janvier dernier à Sidi Moumen (Casablanca) pour laisser croire à un "massacre commis par le Maroc contre les Sahraouis" à Lâayoune. La Commission a appelé ces médias à cesser de tromper l'opinion publique espagnole pour servir des objectifs politiques implicites et à faire preuve d'objectivité et d'impartialité dans le traitement des causes marocaines loin de la politique de "deux poids deux mesures", rappelant que ces médias s'obstinent à avancer tout ce qui est hostile au Maroc et gardent le silence quand il s'agit de violations flagrantes des droits de l'Homme aux camps de Tindouf sur le territoire algérien.