Plusieurs chioukhs, notables et acteurs de la société civile et citoyens de Dakhla ont dénoncé vigoureusement les actes criminels commis, lundi à Laâyoune, par une bande de séparatistes qui "tuent et saccages les biens publics et privés". Dans des déclarations à la presse, ils se sont dits révulsés par les images rapportées par plusieurs médias et montrant l'abjection de tels actes odieux et inacceptables menés par des individus aux antécédents judiciaires et recherchés dans des affaires de droit commun et qui exploitent le climat de liberté dans les provinces du sud pour semer la terreur parmi les citoyens et porter atteinte à la sécurité dans la région. Ces crimes, qui ne sont en effet qu'un exemple de plus du non-respect par ces personnes des règles et valeurs de la société sahraouie, montrent à l'opinion publique internationale la vraie nature de leurs auteurs, ont-ils relevé, imputant au polisario et à l'Algérie l'entière responsabilité de ces actes. Ils ont salué, par ailleurs, l'intervention pacifique des éléments de la sécurité pour libérer les chioukhs, les femmes et les enfants se trouvant sous l'emprise de ces d'individus dans le camp de Gdim Izik, s'inclinant par la même occasion devant la mémoire des éléments des forces de sécurité tués en accomplissant en toute loyauté leur devoir. Les chioukhs, notables et acteurs de la société civile à Dakhla ont réitéré par la même occasion leur mobilisation pour la défense de la sécurité et l'intégrité territoriale du Royaume contre tous les actes terroristes, réaffirmant de même leur attachement à leur marocanité et à la proposition d'autonomie proposé par le Maroc pour résoudre définitivement la question du Sahara.