L'association "Al Aâlai pour la presse" a organisé, dimanche à Azilal, une séance d'audition de 16 personnes de la région Tadla-Azilal ayant été détenus dans les camps de la honte de Tindouf (territoire algérien) et ce, dans le cadre des activités et des manifestations organisées par des associations de la société civile visant à dévoiler le sort du militant sahraoui, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud. Les témoignages de ces ex-détenus ont dévoilé les pratiques inhumaines des mercenaires du "polisario" qui ne sont que des outils de propagande des thèses algériennes, soulignant qu'ils ont été interrogés par les services secrets algériens juste à leur arrivée à la région de Rabouni à Tindouf et que quelques-uns d'entre eux ont passé 14 ans dans la région d'El Boukhari, en territoire algérien. Les détenus ont évoqué, à cet effet, les différentes humiliations et tortures auxquelles ils ont été exposés depuis leur 1er jour de détention et insisté à en préciser les détails, que ce soit en matière d'alimentation ou de traitement contraire aux droits du détenu, surtout que la majorité d'entre eux étaient des personnes blessées, tout en les forçant à adopter le discours du "polisario". Ils ont affirmé qu'à l'instar de la position de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, appuyant la proposition marocaine d'octroi d'une large autonomie dans les provinces du sud, la qualifiant de solution réaliste au conflit artificiel, d'autres voix vont rejoindre, dans les jours à venir, celle du militant sahraoui, car les dirigeants du "Polisario" ne s'intéressent qu'à leurs propres intérêts au détriment des Sahraouis séquestrés, qui en ont assez des pratiques des mercenaires du "Polisario", et qui sont convaincus que leur avenir se trouve bel et bien au Maroc. Lors de son allocution à cette occasion, Mohammed El Hajjam, membre de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) et directeur du journal "Milafat Tadla", a salué l'action héroïque de ces citoyens, passant par ailleurs en revue l'histoire du conflit maroco-algérien et imputant l'entière responsabilité aux généraux algériens, puisque le "polisario" n'est qu'un simple outil pour l'exécution des plans des services secrets algériens.