Les travaux de la 92è session ordinaire du Conseil exécutif de l'Organisation arabe du développement administratif (OADA), au niveau des ministres, se sont ouverts, mercredi à Rabat, avec la participation des chefs des délégations des pays membres. Intervenant à cette occasion, le ministre chargé de la modernisation des secteurs publics, M. Mohamed Saad Alami, s'est félicité du niveau de coopération existant entre le Maroc et l'OADA qui déploie des efforts importants pour la modernisation de l'administration arabe et l'amélioration de sa gestion et de son rendement. L'OADA est pour plusieurs administrations publiques arabes un forum de consultation et un outil de développement de l'administration, a souligné M. Alami, président de cette session, notant que l'amélioration des prestations des administrations publiques est une condition sine qua non pour un développement intégré et durable. De son côté, M. Abderrahmane Ben Abdellah Cheqaoui, directeur général de l'Institut d'administration publique en Arabie Saoudite et chef de la délégation saoudienne, a indiqué que cette réunion intervient dans le cadre de l'accompagnement des différents chantiers initiés par l'OADA, ajoutant que l'Organisation s'oriente actuellement vers "davantage d'ouverture sur les institutions régionales et internationales de modernisation administrative". Il a également estimé que la coopération entre le Maroc et l'OADA, notamment à travers l'Ecole nationale d'Administration - Rabat, a toujours été "riche et intense". Le Conseil exécutif de l'OADA regroupe, outre le Maroc, l'Arabie Saoudite présidente en exercice du Conseil, l'Egypte, la Jordanie, les Emirats Arabes Unis, le Sultanat d'Oman et le Koweït, rappelle-t-on. Organisation spécialisée relevant de la Ligue arabe, l'OADA a pour mission la promotion du développement administratif dans les pays arabes, l'amélioration de la qualité des prestations fournies par les administrations publiques, l'optimisation des capacités de gestion et de rendement des fonctionnaires, ainsi que le rapprochement et la normalisation des systèmes administratifs des pays membres.