Le deuxième meeting de la coordination de la recherche sur l'élaboration d'une approche intégrée utilisant les techniques nucléaires pour l'étude de l'impact des pratiques agricoles sur la dégradation des sols et leur érosion, est organisée du 27 septembre au 1er octobre à Rabat, à l'initiative du Centre national de l'énergie des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN). Financé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et la FAO, ce meeting, qui s'inscrit dans le cadre d'un projet de coopération internationale, vise à développer une approche commune pour limiter les conséquences de l'érosion et la dégradation des sols sur l'agriculture, indique mercredi un communiqué du CNESTEN. Cette rencontre sera l'occasion pour une vingtaine de spécialistes représentant différents pays de présenter les résultats de leurs travaux dans ce domaine et de débattre des aspects liés au renforcement de la coopération internationale en matière d'utilisation des techniques nucléaires pour la lutte contre l'érosion et le développement d'une agriculture de conservation innovante. Outre le Maroc, cette manifestation connaît la participation d'une vingtaine de spécialistes, représentant l'AIEA, l'Australie, l'Allemagne, la Belgique, le Canada, le Chili, la Chine, la Nouvelle Zélande, la Pologne, le Royaume Uni, la Russie, la Syrie, et le Vietnam, ajoute la même source. Investi dans le développement des sciences et technologies nucléaire dans les différents secteurs socio-économiques du pays, le CNESTEN a mis en place au niveau du Centre d'études nucléaires de la Maâmoura des infrastructures spécialisées dans l'utilisation de ces techniques dans les domaines de la protection de l'environnement, les études hydrogéologiques, l'érosion des sols et la lutte contre la désertification. Ce meeting constitue pour le CNESTEN une opportunité pour hausser au niveau international la qualité de ses compétences humaines et son savoir-faire dans le domaine des applications nucléaires dans l'agriculture et la préservation de l'environnement, souligne le communiqué.